Présentation du cas d'un patient de 61 ans présentant une sclérose latérale amyotrophique qui a été donneur d'organes dans les suites immédiates d'une euthanasie. Nous rappelons le cadre légal de l'euthanasie et du don d'organes en Belgique et le respect des principes éthiques indispensables au bon déroulement de l'association de ces deux procédures.

Le succès des transplantations a entraîné un besoin important en organes et la nécessité d’inscrire les patients candidats à la greffe sur de longues listes d’attente. De trop nombreux patients meurent avant d’avoir pu bénéficier de la transplantation, malgré le fait que la Belgique soit un des pays du monde où le taux de prélèvement est, proportionnellement, le plus élevé.

Les demandes de greffe sont en très forte augmentation du fait de l'amélioration de la pratique. Mais le nombre et la diversité des donneurs restent insuffisants.

Les greffes permettent de sauver des vies, mais il y a pénurie d'organes. Pour y faire face, il est possible dans certains cas de recourir à des donneurs vivants. Cette solution n'en soulève pas moins de redoutables problèmes éthiques.

Tandis que les Anciens déterminaient la mort par l'arrêt du coeur, la loi la définit aujourd'hui par la perte des fonctions cérébrales. Pourquoi avons-nous changé les critères de la mort ? Afin d'accroître les dons d'organes, dénonce Laura Bossi.

La greffe est un acte incroyable qui consiste à donner une partie de son corps pour offrir une deuxième chance à un autre. Chef d'orchestre de cet hymne à la vie, le transplanteur est celui qui fait le lien entre le donneur, le greffé et le corps médical.