Dans cet entretien exclusif, Umar Patek, qui purge une peine de vingt ans pour terrorisme, dénonce le sectarisme de Daech. Il définit son propre djihad comme une lutte anticolonialiste.

Des violences de nature diverse - hooliganisme, casse, terrorisme - alimentent un sentiment de chaos... En face, un pouvoir dépassé, voire divisé, avec un Premier ministre de plus en plus contesté dans son preopre camp, semble impuissant. Si les élus n'arrivent pas à faire baisser la tension, c'est l'équilibre de notre démocratie, qui est en jeu. Sommaire. Dans la tête des CRS. Missionnés par Poutine ? Jo Cox, quand une campagne peut tuer. Des Théoriciens du grand blocage. "Un défoulement destructeur".

Après huit ans de procédure, la justice échoue à juger Julien Coupat pour des faits de terrorisme. Longtemps présenté par les autorités comme une dangereuse cellule révolutionnaire, le groupe de Tarnac n'aura à répondre finalement que de faits de sabotage. Retour sur un fiasco judiciaire.

L'homme qui a manipulé le commando de femmes djihadistes de Notre Dame, à Paris, aurait quitté définitivement la France en mai 2015.

Chaque jour, le terrorisme islamiste continue d'étendre son linceul de mort en Europe et dans le monde entier. Pas un continent, pas un Etat, démocratique ou autoritaire, qui n'échappe à cette barbarie. Sommaire. "Le monde arabe n'existe plus au sens géopolitique", interview de Frédéric Encel, docteur en géopolitique. Londres : le multiculturalisme remis en question. Carte d'Europe du nombre de décès survenus lors des attentats meurtriers en Europe de l'Ouest depuis janvier 2015.

Le monde est-il différent depuis les événements du 11 septembre ?

La barbarie ? On l'associait aux hordes pillant l'Europe antique ou aux nazis... et voilà que le terme envahit de nouveau l'espace public. On qualifie les terroristes islamistes de "barbares", leurs actes de "barbarie", on entend parfois appeler à la guerre contre les "barbares" et leur "barbarie". A juste titre ? La question mérite qu'on l'approfondisse. Dans un court texte paru en 1952, "Race et Histoire", l'anthropologue Claude Lévi-Strauss s'inquiétait déjà d'une épithète attribuée comme un premier réflexe à ce qui nous échappe.

Il y a vingt-cinq ans, le 24 décembre 1979, l'URSS envahissait l'Afghanistan. Un événement longtemps vu à travers le prisme de la guerre froide. Gilles Kepel nous dit ici que ce conflit a constitué la matrice du terrorisme islamiste contemporain.

Des ombres dans les couloirs du métro parisien. Un gaz s'échappe. Bilan : 12 000 morts. Cette simulation fut réalisée secrètement en 1997.