D'où vient l'argent du premier terroriste de la planète ? Comment finance-t-il ses actions ? Les enquêteurs privilégient deux pistes : les affaires de sa très fortunée famille saoudienne et la nébuleuse des institutions financières et caritatives islamiques.

La jeunesse dorée en Arabie Saoudite. L'engagement dans la guérilla. Le fanatisme meurtrier des fous d'Allah.

Lors d'un procès tenu à New York, qui devait s'achever ce 19 septembre, des terroristes islamistes ont tout raconté des buts et des méthodes d'action du "superviseur" du djihad.

La définition de la riposte américaine aux attentats a donné lieu à un affrontement entre le secrétaire d'Etat Colin Powell, partisan d'une combinaison de pressions diplomatiques et de frappes ciblées, et le Pentagone, décidé à en finir avec les régimes qui soutiennent le terrorisme.

En 1999, Clinton jugeait "hautement probable" une attaque chimique ou bactériologique. 40 millions de doses de vaccin contre la variole ont été commandées pour 2004.

Rumeurs, "révélations" insidieuses, accusations sans preuve : une partie de la presse a affirmé qu'un ouvrier d'origine tunisienne, mort dans l'explosion, avait provoqué la catastrophe.

L'inquiétude puis la panique de la maladie du charbon se sont emparées de l'Amérique. Ce n'est pas seulement le nombre des victimes, encore minime, qui effraie. C'est aussi la nature aléatoire, presque insaisissable de la menace.

Depuis des années, les groupes islamistes les plus radicaux se sont implantés en Europe. Ils y ont recruté des combattants, les ont endoctrinés, entraînés.

Les laboratoires pharmaceutiques profitent cyniquement de la panique américaine face à la maladie du charbon.

Quand l'imam Benchellali tente d'expliquer comment son fils et un ami de celui-ci se sont retrouvés chez les talibans...

La question qu'il posait déjà était de savoir si la fameuse parole de Hegel selon laquelle "la violence est accoucheuse d'histoire" n'est pas souvent l'alibi du déshonneur et la source d'un malheur ajouté à tous ceux de la condition humaine.

"Qui n'est pas avec moi est avec Al-Qaida, et ne saurait donc être un interlocuteur", affirme aujourd'hui le président russe, pour qui il n'y a plus désormais en Tchétchénie ni séparatistes ni indépendantistes, seulement des terroristes.