En 1927, après une faillite, un tournage homérique et les plus folles inventions techniques de son époque, Abel Gance accouche de "Napoléon". Un beau bébé de 9 h 30 qui marque à tout jamais l'histoire du cinéma. Mais l'enfant prodige se transforme rapidement en monstre. Acteur principal en plein transfert, équipe en burn out, producteurs ruinés, restaurateurs obsédés... Aucun de ceux qui ont approché le film n'en est sorti indemne. Trente plus tard, le réalisateur retourne à son sujet fétiche en réalisant son avant-dernier long-métrage : "Austerlitz".

Avant "De Gaulle", qui vient de sortir en salles, le cinéma français n'avait produit aucun biopic de référence sur la figure intimidante du Général. Pourquoi tant de pudeur ?

Alejandro Amenabar filme le duel, à Salamanque en 1936 entre l'écrivain Miguel de Unamuno et le Caudillo. Explications.

"De Gaulle", premier biopic de l'homme du 18 Juin, plonge dans l'intimité d'un couple qui, en 1940, a incarné le destin de la France.

En nous consacrant à cette oeuvre controversée, ce n'est pas seulement son jeune metteur en scène que nous voulions évoquer, dont la carrière va très bientôt connaître un deuxième chapitre. Ce sont plutôt toutes les questions, historiques, esthétiques, morales bien entendu, que soulève la représentation de l'horreur, celle de la Shoah en l'occurrence ; ces questions abordées à la fois frontalement et subtilement par Le Fils de Saul. Sommaire. Entretien avec Laszlo Nemes, réalisateur. Histoire d'un projet éthique et cinématographique. Entretien avec Clara Royer, coscénariste du film.

Séparés par plusieurs siècles, Madame de Lafayette et Bertrand Tavernier semblent infiniment plus proches, tant la nouvelle de la première et le film du second (qui en propose une adaptation), participent de la même mise à nu de sentiments qui au fond sont universels. C'est d'ailleurs tout l'art du cinéaste que de savoir traiter l'Histoire (il n'en est pas à son coup d'essai : le second opus de sa longue et riche carrière, Que la fête commence, nous avait fait visiter les coulisses de la Régence) comme si elle était contemporaine.

L'officier devenu général, le général devenu empereur, l'empereur devenu tyran... Un quart de siècle après "Gladiator", Ridley Scott et Joaquin Phoenix rempilent pour le biopic ultime : celui de Napoléon Bonaparte. Un film qui s'annonce forcément monumental, mais dont le secret serait plutôt de raconter l'obsession de l'empereur français pour sa femme qui lui échappait sans cesse.

Visionnaire ou aveuglé ? Conquérant ou sous emprise? C'est un Napoléon fou d'amour que le réalisateur mythique porte à l'écran, non sans polémiques. Rencontre impériale. L'article se conclut par l'interview de Patrice Gueniffey, historien, qui déclare : "C'est le film d'Anglais... très antifrançais".

Dans "Corsage", la comédienne revisite la figure de Sissi, à mille lieues de la saga kitchissime d'Ernst Marischka avec Romy Schneider. Un projet qu'elle a elle-même initié et dont elle nous a confié les secrets de fabrication.

Avec "Jeanne du Barry", Maïwenn change d'échelle. Ce premier long en costumes, où elle partage l'affiche avec Johnny Depp, est un projet dont elle rêve depuis dix-sept ans. Alors qu'elle finalise le montage, elle revient sur les péripéties qui lui ont donné vie. Confidences exclusives, à quelques semaines du Festival de Cannes où le film fera l'ouverture.