Le film "Ils l'ont fait" est une comédie réalisée par une bande de copains du Val Fourré avec les habitants du quartier. Un regard drôle et lucide sur les jeunes, les élections et la politique.

Tous les ans, l'association Ya Foueï organise un festival de cinéma citoyen dans l'Essonne et à Paris, "Il paraît qu'eux..." A cette occasion, elle se rend dans des collèges et des lycées pour projeter des courts métrages sur le thème de l'autre et de la différence, et échanger avec les élèves.

Paris capitale du XIXe siècle, Paris mythe littéraire, photographique et cinématographique, Paris chansons, Paris capitale de la culture, de l'art, Paris festif. Sacré Paris ! Mais Paris n'est plus Paris... Et New York, Londres et Berlin fascinent. Même la banlieue ne se sent plus concernée par ce qui se passe à l'intérieur du périphérique.

Désormais, une seule et unique nécessité domine la création : la nécessité financière. L'autorité du succès prime sur l'autorité du talent. Le chiffre efface le mot et l'image. Pour les investisseurs publics ou privés, il est donc impératif de mettre en lumière des sujets dits consensuels. De ceux qui, pour répondre aux exigences de la rentabilité, balaient la brûlante nécessité qui devrait animer les auteurs. Pour cela, le romancier ou le cinéaste est désormais sommé de répondre avant tout à l'unique question : « Quel est le sujet ? ».

Matteo Garrone révèle le rôle de la Camorra dans l'affaire des ordures de Naples et Paolo Sorrentino brosse un portrait de Giuli Andreotti. Pour comprendre l'Italie de Berlusconi.

Le film de Philippe Lioret, plongée dans l'univers des clandestins, est surtout un appel à ce que cesse l'absurde harcèlement contre les bénévoles qui leur prêtent secours

Qui sera le Al Gore français ? Après Yann Arthus-Bertrand et son documentaire Home, Nicolas Hulot et Coline Serreau préparent aussi leur film

Une ville de l'Ohio voulait traîner en justice les 21 banques qu'elle tient pour responsables des ravages de son tissu urbain, liés à l'éclatement de la bulle immobilière américaine en 2008. Le remarquable film de Jean-Stéphane Bron - sur les écrans le 18 août 2010 - reconstitue ce procès, qui n'a jamais eu lieu ! Retour sur le terrain, avec les personnages de cette fiction, plus réaliste qu'un documentaire.

Tandis qu'Invictus de Clint Eastwood peint une nation réconciliée, Disgrâce de Steve Jacobs en radiographie la mauvaise conscience.

Les cinéastes africains contemporains transforment le cinéma des pays d'Afrique en dépeignant les luttes et les triomphes des Africains vivant dans des milieux mondialisés. Ce cinéma explore en particulier la corrélation entre des passés multiples (colonial, national et personnel) et les impératifs sociaux, politiques et économiques auxquels ils se heurtent.