Le manga "Hikaru no Go", après son triomphe spectaculaire au Japon, suscite aujourd'hui en France un engouement inattendu. Paul Galan et Olivier Piffault explorent les raisons de ce succès, en soulignant les caractéristiques originales de ce manga.

A mi-chemin entre le conte pour enfants et les films d'horreur : tel est l'univers de Shigeru Mizuki, récompensé au dernier Festival d'Angoulême et qui publie un nouveau manga torturé.

Plus qu'une simple BD, le manga prend le pouls de la société japonaise et influence l'évolution des mentalités.

Saint Seiya, un classique du ″shônen″ (manga pour les garçons), retrouve le chemin des librairies dans une édition très soignée.

Elle sera la star du Festival d'Angoulême. Riyoko Ikeda a fait découvrir Versailles à des millions de Japonais.

Si les magazines de bandes dessinées et les feuilletons télévisés n'attirent plus, c'est que la jeunesse japonaise vit désormais à un autre rythme, explique le quotidien japonais.

Kasaku Shima est l'un des PDG les plus célèbres du japon. Mais ce dirigeant, antithèse du cadre traditionnel, n'existe pas. Car c'est un personnage de manga

Les contes de fées occidentaux, avec leurs très nombreux personnages et accessoires fétiches, constituent une mythologie encore vivante aujourd'hui, transmise au fil des générations, à la portée universelle. Ils ont fait l'objet de bien des adaptations livresques ou cinématographiques - on pense, entre autres aux dessins animés du Studio Walt Disney. La bande dessinée s'est emparée à son tour, depuis une dizaine d'années, de ce répertoire bien connu pour en faire un usage très libre, sans préoccupation de son contexte d'origine.

Mari Yamazaki, star du manga antique, est la grande invitée du Festival d'Angoulême. Elle y présente "Pline", consacré au plus grand savant de Rome. Une façon de parler, aussi, du Japon ?