En 1904, Marcel Proust publie une traduction du commentaire de John Ruskin sur l'art de la cathédrale d'Amiens. Traduction, notes et préface imposent le jeune écrivain dans les lettres françaises. Il y développe une réflexion personnelle sur l'art et la création qui dans les années suivantes vont trouver à s'illustrer dans l'écriture de A la recherche du temps perdu

Le rugby, c'est l'ingrédient corsé de l'art de vivre occitan, le théâtre d'une dramaturgie païenne aux rites compliqués. L'auteur habite le pays d'oc depuis son adolescence. Il l'aime tellement qu'il a voulu célébrer les noces du rugby et de la littérature

Philippe Jullian, 1909-1977, observateur caustique de la vie provinciale, a donné son chef-d'oeuvre avec Café-society, peinture acerbe d'une coterie internationale. A partir de 1962, il commença une carrière d'historien avec une série de biographies.

Retrace la vie de Malraux, de son enfance à ses premiers combats, son rôle de ministre des Affaires culturelles de De Gaulle et ses relations avec lui. En outre, l'auteur fournit des interprétations des écrits de Malraux, mettant l'accent sur les oeuvres de jeunesse qui font pressentir ses plus grands romans.

Le journal de l'écrivain tenu lors d'un séjour à Londres à l'automne 1919, sur les traces de Samuel Butler et en compagnie de Gladys avec qui il partage un petit appartement londonien.

La question de la cruauté est un des principaux thèmes de l'oeuvre d'Antonin Artaud qui, par sa révolte et sa fulgurance, a profondément marqué la pensée contemporaine. Ce livre envisage la notion de cruauté dans sa dimension philosophique, esthétique et existentielle à travers le théâtre, le roman, le cinéma et les arts plastiques.

4ème de couv. : "Entré en littérature en 1979 avec Tueurs de flics Frédéric H. Fajardie a donné d'emblée au roman noir une charge subversive qu'il n'avait jamais connue jusque-là. Quinze ans et trente livres plus tard, Fajardie s'est imposé comme un classique. Son style, au service d'un réalisme de l'essentiel, a joué sur toute la gamme du noir. Son oeuvre, portrait impitoyable des années 80, a pris des distances définitives avec tous les protocoles médiatiques et le consensus arrogant des " gagneurs ". Choisissant pour héros des gauchistes en rupture de ban et des flics déboussolés, des combattants de la guerre d'Espagne et des résistants ambigus, des femmes traquées et des hommes fragiles, il a exploré méthodiquement l'envers de l'histoire contemporaine et le no man's land des névroses sociales. C'est donc au lecteur qui commence à soupçonner que notre temps fait dominer l'imposture d'un totalitarisme secret car jamais nommé que Frédéric H. Fajardie s'adresse en priorité ; avec lui, le sens et la jouissance célèbrent leurs noces révoltées dans le fracas des armes, le soyeux de la nostalgie et le sourire de l'enfance. "

La Varende conte un monde héroïque, fervent, tendu vers la perfection esthétique, morale et religieuse. Il ressuscite la tragédie de la Contre-Révolution, les Chouans, le monde des cavaliers. Sa vie est celle d'un homme de caractère, amoureux de la monarchie, de Dieu et des femmes.

A travers le parcours tumultueux de Jacques Laurent, dont la biographie n'a rien à envier aux héroînes de Cécil saint-Laurent, c'est l'histoire des cinquante dernières années qui défile. Indomptable, rebelle à l'ordre établi, attiré par les femmes et les causes perdues, cet écrivain, au style classique, académicien depuis 1986, est peut-être avant tout un grand amoureux de la vie.

Une biographie du lauréat du prix Goncourt 1916 pour Le feu, très engagé politiquement contre la guerre, proche de Staline et du Komintern mais dont l'ambition première reste d'ordre littéraire. Spécialiste en littérature du XXe siècle, l'auteur a eu accès aux cahiers personnels de l'écrivain.