Depuis plusieurs mois, d’ancien·ne·s cadres des géants du web affichent publiquement des remords. Ceux d’avoir participé à bâtir des empires numériques qui, par leur puissance expansionniste et leur cupidité, menacent les fondements de nos démocraties. Libertés individuelles et paix sociale en tête. Nous sommes tous et toutes concerné·e·s, puisque tous connecté·e·s. Alors… prêt·e·s à entrer en résistance ?

Le 11 septembre 2001 a légitimé aux Etats-Unis les projets les plus fous de surveillance de la population. Parmi eux, le programme NIMD est le plus ambitieux, qui vise à révolutionner les renseignements. Orwellien.

Un projet de loi sur la présomption d'innocence, interdisant notamment les photos d'inculpés menottés est en discussion. Un texte qui provoque des polémiques traditionnelles dans l'histoire de la presse française.

L'Assemblée nationale vient d'adopter une mesure qui va obliger les établissements scolaires à tenir un registre de traitement des données personnelles des élèves. Registre qui sera mis à disposition des parents. Certains tomberont sans doute des nues en découvrant que, jusqu'ici, ni les chefs d'établissement ni les profs ne se sont préoccupés de protéger les centaines de millions de données que laissent derrière eux leurs progénitures, à chaque fois qu'ils entrent en classe.

″Acceptez-vous de transmettre vos données de géolocalisation ?″ Ce message s'affiche désormais quasi systématiquement sur tous les smartphones, et cette tendance va aller en s'accentuant.

D'un côté, la moindre connexion à un réseau laisse une trace. De l'autre, les données personnelles, bancaires ou autres, intéressent toutes sortes de personne ou société... Entre les deux ? Certaines précautions à prendre, et plutôt dix qu'une. Suivez le guide.

Les Américains découvrent les trafiquants high-tech : ils plongent dans les ordinateurs et les bases de données, ils mentent aux administrations pour collecter des informations très privées sur les citoyens et les revendre au plus offrant.