Les discours sur la présente phase de la mondialisation indissociable de la diffusion des technologies de communication et d'information et de la baisse des coûts de transports de marchandises mettent en évidence la dynamique des réseaux économiques dits globaux, tout en insistant sur leur ancrage dans un système de villes et métropoles.

La localisation des services et l'automatisation de l'industrie limiteront tojours la mondialisation.

Le "doux commerce", vanté par Montesquieu, et la mondialisation politique entraînent-ils la disparition des conflits ? Va-t-on au contraire vers la multiplication des risques de violence du fait de l'extension des interactions d'échelle mondiale ?

Nous vivons dans un monde où le moindre achat - un tee-shirt, un jouet, une télévision, une place de cinéma - se répercute sur des producteurs répartis sur plusieurs, voire sur cinq continents.

Alors que les marchandises et les capitaux vont et viennent librement, les hommes sont souvent arrêtés aux frontières. Mais à rebours de l'image misérabiliste du sans-papier échoué sur une plage, les migrants émergent aujourd'hui sur la scène internationale pour revendiquer des droits.

Si le développement durable s'impose sur les agendas politiques, une question demeure : comment le rendre opérationnel ? Trois théories économiques s'opposent à ce sujet.

La mondialisation est-elle un bien ou un mal pour les pays en développement ? Les deux. Mais diverses actions pourraient renforcer ses bienfaits et diminuer ses méfaits.

Forte de 30 000 adhérents, l'association se veut la vraie gauche, celle de la croisade contre la mondialisation, qui réclame l'instauration de la taxe Tobin et qui pourfend l'OMC.