Analyse successive du débat autour du libre-échange et de l'internationalisation des économies, des stratégies des différents acteurs de la mondialisation, de la globalisation financière, des enjeux de la construction européenne, des politiques économiques et sociales dans l'Union européenne, ainsi que de l'interrogation sur la mondialisation de la culture. ©Electre 2019

Un exposé sur les limites du phénomène de mondialisation au niveau économique, écologique, social et géopolitique. L'auteur propose une nouvelle organisation du commerce international.

10 leçons thématiques pour présenter et aider à comprendre le phénomène de la mondialisation, ainsi que ses enjeux. Electre 2014

E.J. Hobsbawm interroge le climat politique international du XXIe siècle, la démocratie, le terrorisme, les défis sociaux et environnementaux que les Etats doivent relever.

Sur un ton à la fois pédagogique et humoristique, cet abécédaire propose une série de définitions des grands phénomènes économiques liés à la mondialisation, des acquis sociaux aux zinzins en passant par le Japon et les ressources humaines.

Une analyse des conséquences politiques, sociales et symboliques de la mondialisation qui conduit à s'interroger sur la place de l'avenir dans la société. De porteur d'espoir qu'il était, ce concept aurait disparu des consciences individuelles comme des représentations collectives.

On connaît la rengaine, tant elle semble réaliste : richesse du monde, appauvrissement des existences ; triomphe du capital, liquidation des savoir-vivre ; surpuissance de la finance, « prolétarisation » et unification des modes de vie, par l'industrialisation de la camelote kitsch et des produits jetables, interchangeables, insignifiants - le capitalisme est une machine de déchéance esthétique et d'enlaidissement du monde. Est-ce si sûr ? Le style, la beauté, la mobilisation des goûts et des sensibilités s'imposent chaque jour davantage comme des impératifs stratégiques des marques : le capitalisme d'hyperconsommation est un mode de production esthétique. Dans les industries de consommation, le design, la mode, la publicité, la décoration, le cinéma, le show-business, des produits chargés de séduction sont créés en masse. Ils véhiculent des affects et de la sensibilité, ils agencent un univers esthétique proliférant et hétérogène par l'éclectisme des styles qui s'y déploient. Partout le réel se construit comme une image en y intégrant une dimension esthétique-émotionnelle devenue centrale dans la compétition que se livrent les marques. Tel est le capitalisme artiste, lequel se caractérise par le poids grandissant des marchés de la sensibilité, par un travail systématique de stylisation des biens et des lieux marchands, par l'intégration généralisée de l'art, du « look » et de l'affect dans l'univers consumériste. Créant un paysage économique mondial chaotique tout en stylisant l'univers du quotidien, le capitalisme est moins un ogre dévorant ses propres enfants qu'un Janus à deux visages.

Né d'un sentiment d'urgence face à l'obsolescence du concept de progrès, à l'augmentation des inégalités, au dérèglement climatique et à l'épuisement des ressources naturelles, le philosophe et sociologue s'attache à définir une carte des positions imposées par ce nouveau paysage et à en évaluer les enjeux afin de mieux comprendre "comment s'orienter". ©Electre 2017