A l'heure de la propagation des fake news, tous les acteurs scientifiques ont un rôle à jouer dans la lutte contre l'infox : laboratoires, chercheurs, journalistes spécialisés. Mais il n'est toujours facile de faire correctement son travail à l'époque actuelle... Sommaire. L'information, des labos aux lecteurs. Fabriquer de l'information scientifique, la recette en dix étapes. Communication scientifique : l'ère de l'inflation. Arnaud Saint-Martin, sociologue : "Faire du debunking peut être d'utilité publique".

La science ouverte vise à favoriser la diffusion des données de la recherche à tous. En France, 56 % des publications scientifiques éditées en 2019, soit 87 000 publications, étaient en libre accès, un chiffre en augmentation par rapport à 2018 où il n'était que de 49 % pour 75 000 publications. Le ministère de l'Enseignement supérieur soutient cette approche et a débloqué une enveloppe de 45 millions d'euros sur la période 2021-2024 pour, à terme, tendre vers des publications 100 % ouvertes.

De plus en plus d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche s’appuient sur HAL et leur portail institutionnel, car l’ouverture des publications est un axe essentiel des stratégies de science ouverte. Mais qu’est-ce qu’un portail HAL ? Quelles sont les étapes pour en créer un ? Méthode.

La recherche en soins infirmiers se développe, apportant de nouvelles données et promouvant les pratiques basées sur des preuves. Comment aider les infirmiers à s’y intéresser, à y accéder ? Au CH Le Vinatier, un groupe de bibliographie propose des lectures collectives de textes professionnels et/ou scientifiques.

Le phénomène des revues prédatrices, apparu comme un fait divers il y a une dizaine d’années, est devenu un objet de recherche à part entière, qui dit beaucoup des mécanismes qui régissent la publication scientifique, mais aussi des failles qui s’ouvrent dans son processus de transformation vers le libre accès. Véritable filière souterraine de la publication scientifique, elles se nourrissent des articles et de la naïveté, du désespoir ou du cynisme des auteurs soumis à la règle implacable du « publier ou périr ».

Retraction Watch est un blog fondé en 2010 qui commente les méconduites dans le système des publications scientifiques. Il tient à jour une base de données qui contient aujourd'hui les références de plus de 40 000 articles retirés ou ayant fait l'objet de mises en garde.

Depuis des dizaines d’années, la langue de la science est l’anglais. Mais, en Chine, de plus en plus de voix s’élèvent pour que les découvertes et les avancées soient publiées en chinois, surtout si elles ont été financées par le pays.

La publication scientifique occupe une place centrale dans l’activité des chercheurs. C’est sur elle que repose la validation des résultats et c’est elle qui permet un plus large partage des connaissances. C’est au travers de leurs publications que les scientifiques acquièrent notoriété et reconnaissance.

ResearchGate est un réseau social consacré aux chercheurs leur permettant d'échanger entre eux sur différentes questions et de partager leurs publications. Récemment ResearchGate a signé des accords avec de nombreux éditeurs offrant ainsi un contenu de plus en plus important, avec, malheureusement des possibilités de recherche très limitées. Pas de chiffres.

Un livre méconnu de la marquise du Châtelet, femme illustre des Lumières, révèle son ambition et les stratégies qu'elle a utilisées pour sortir de l'anonymat à une époque où la science était l'apanage des hommes.

Les articles publiés dans des revues scientifiques sur la base de données fausses ou manipulées sont de plus en plus nombreux. En cause ? Le fameux "publish or perish", soit l'injonction pour les chercheurs de publier. Les solutions pour contrer ce phénomène existent, mais elles peinent à se généraliser.

Au fil de cette série, nous abordons sous de multiples angles une seule et vaste question : c'est quoi, la science? Ce mois-ci, on s'intéresse aux publications scientifiques et à leur évolution, des lettres de Newton aux revues actuelles.