Au coeur de Gori se dresse, indéboulonnable, la statue de Staline. Pourtant, certains voudraient bien transférer le monument au musée historique de la ville

Il y a quatre-vingts ans, Staline décidait de briser la paysannerie par la famine. Aujourd'hui, la question reste taboue dans le pays, mais aussi en Russie et en Europe.

Contrairement à leur président, tous les Géorgiens ne sont pas convaincus de la nécessité de purger l'histoire nationale de cet encombrant compatriote.

On l'appelle le pays de la ″mort blanche″. La Kolyma abritait parmi les pires camps de Staline. Certains rescapés y vivent encore...

Première traduction intégrale du rapport Khrouchtchev, ou comment déboulonner le Petit Père des peuples pour mieux sauver le régime.

Un monument national en souvenir des répressions du régime stalinien sera bientôt érigé à Moscou. Mais est-ce une victoire pour la célèbre association de défense des droits de l'homme Mémorial, qui oeuvre depuis vingt ans à ce projet ? Ses responsables en doutent.

L'égalité entre les sexes chère aux bolchéviques a fait long feu. La faute à Staline, selon l'historienne suisse Magali Delaloye : le très macho "Petit Père des peuples" a banni les citoyennes des hautes fonctions du régime.

Inaccessible à la compassion, dénué d'humanité, le « petit père des peuples » a un goût (très) prononcé pour le malheur d'autrui. Son pouvoir, illimité après la mort de Lénine, est mis au service du crime, du mensonge et de la désolation.

Une alliance contre nature entre le national-socialisme et le communisme. Frères jumeaux, frères ennemis, ils rêvent d'imposer au monde leurs régimes totalitaires, avec le but secret d'éliminer l'autre.

Formé à Moscou et revenu en Yougoslavie, Josip Broz, alias Tito, soutient indirectement l'Union soviétique en lançant ses partisans contre les Allemands. Mais avant même que la guerre soit finie, il prend son indépendance vis-à-vis du Kremlin.

En octobre 1917, Lénine accède au pouvoir par un coup d'Etat. Il a déjà en tête un modèle de gouvernement fondé sur la violence politique. Il le met en oeuvre sans attendre.

A travers Ivan le Terrible, le cinéaste Eisenstein dépeint la dérive autoritaire du pouvoir de Staline. Qui ne s'y est pas trompé