De récents travaux reprennent et affinent les raisonnements du philosophe suédois Nick Bostrom qui, il y a vingt ans, estimait probable que notre réalité soit en fait une simulation informatique menée par une civilisation avancée.

Sommes-nous les seuls êtres vivants dans l’Univers ? À cette question, l’exploration spatiale s’efforce de répondre depuis quelques décennies, en traquant de potentielles biosignatures sur de lointaines exoplanètes ou, plus récemment, en forant le sol martien. Mais savons-nous bien ce qu’il faut chercher et comment il convient de s’y prendre ? Ce n’est pas certain. Sachant que notre connaissance de la vie se limite à celle d’ici-bas, nous péchons peut-être par manque d’imagination.