Politique des quotas dans les musées, censure, NFT... La galeriste Nathalie Obadia analyse les liens complexes entre l'art et la politique, et questionne notamment la domination du soft power américain et occidental.

Commencé au début de la présente décennie, le mouvement dit des "printemps arabes" a vu, au Moyen-Orient, l'affrontement entre deux idéologies, l'idéologie libérale occidentale et l'idéologie islamiste issue du mouvement des Frères musulmans. C'est une guerre qui a pavé la voie au retour du fait national. Loin d'être oblitérés, les frontières sont plus marquées que jamais. Les citoyens ne croient plus à un monde arabe globalisé et modernisé par la libre expression sur les réseaux sociaux. Le rêve islamiste d'un califat réunissant tous les pays musulmans de la région est également évanoui.

Daniel Sibony, écrivain et philosophe, a écrit sept ouvrages sur les liens entre l'islam et l'Occident. Il évoque ici les relations existantes entre ces deux sujets et ce qui le pousse à s'y intéresser.

Des redresseurs de torts, inconditionnels du politiquement correct, ne manqueront pas de nous reprocher de consacrer un dossier à un cas flagrant d'appropriation culturelle. De quel droit, diront-ils, de grands cinéastes - Renoir, Cukor, Lean, Lang, Duras, Ford, Ivory, Carneau, Malle - sont-ils allés trouver leur inspiration dans une culture et un pays qui leur sont étrangers? Pourtant, l'Inde leur a inspiré certains de leurs meilleurs films.

Ils sont brillants mais moins éclatants que les métaux précieux, plus résistants que la terre cuite mais beaucoup moins étudiés que la céramique, très souvent réparés et aisément recyclables : le cuivre et ses alliages n’ont pourtant fait l’objet que de peu d’études scientifiques. Découvrez dans cet article les résultats des recherches récentes menées sur ce matériau omniprésent, ou presque, dans la culture matérielle de l’Occident médiéval.