Si le sommet de l'Otan prévu du 9 au 11 juillet à Washington célébrera l'unité des alliés, l'Europe va devoir apprendre à se passer de la protection de l'Organisation. Un bouleversement dont la France pourrait être à l'avant-garde.

Les mauvaises langues disent qu'il a un ego démesuré au point qu'à la Diète il est obligé d'emprunter l'escalier parce qu'il ne parvient pas à entrer dans l'ascenseur. Radoslaw « Radek » Sikorski, 61 ans, le nouveau-ancien ministre des Affaires étrangères polonais, a forgé sa légende à coups de gaffes et de griffes, de culot et de véritable courage, d'intelligence et d'habileté, sans oublier ses relations mondaines à Londres et à Washington.

Le retour de la guerre sur son sol devrait inciter l'Europe à une réflexion sérieuse. La guerre en Ukraine va profondément modifier les équilibres sur lesquels reposait la construction européenne. Comment l'Europe va-t-elle réagir aux nombreux défis qui l'attendent ? L'Europe sera-t-elle enfin en mesure de se doter d'une politique étrangère et de défense qui soit suffisamment commune pour qu'elle puisse exercer une réelle influence sur la scène internationale ? Un nouvel élargissement se profile : quelles en seront les conséquences sur le système institutionnel de l'Union européenne ?

Ce journaliste vivait à Nahal Oz et a survécu à l’attaque du kibboutz le 7 octobre 2023. Il raconte les liens qu’il a noués avec la famille de Hersh Goldberg-Polin, l’un des six otages dont les corps ont été retrouvés le 1er septembre dans les tunnels du Hamas.

Plus de 300 mètres de long, 75000 tonnes, capable d'embarquer 2000 marins et une trentaine d'avions de combat : le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a confirmé le lancement du chantier du porte-avions à propulsion nucléaire français, qui remplacera le « Charles-de-Gaulle » à l'horizon 2038. Décrit comme « une cathédrale de technologie et de compétences humaines » par le locataire de l'hôtel de Brienne, le Pang - « porte-avions nouvelle génération » - sera le plus grand bateau de guerre jamais construit en Europe.

Alors qu'Emmanuel Macron a créé la polémique en évoquant un éventuel envoi de troupes en Ukraine, la participation réelle de la France à l'effort de guerre continue de faire débat.

Les atermoiements de Washington contraignent les alliés européens de Kiev à renforcer leur soutien face à la Russie. Mais ils restent empêchés par des désaccords stratégiques et une industrie de défense balbutiante.

Plus de deux mois après le massacre commis par le Humas, la stratégie adoptée par l'Etat hébreu écrase tout sur son passage. Mais dans quel but ? Et avec quelles conséquences géopolitiques ? Analyse. Sommaire. Jusqu'où ira Israël ? Le double visage du Hamas. Elie Barnavi : "Une solution sera imposée ou ne sera pas".

L'Ukraine a repris la main face à la Russie, grâce à une incursion audacieuse, mais aux conséquences encore incertaines.

Volodymyr Zelensky doit présenter jeudi 26 septembre son "plan de victoire" à Joe Biden, en marge de la 79e Assemblée générale des Nations unies, un plan destiné à mettre fin à la guerre et qui prévoit notamment l’autorisation de frapper la Russie en profondeur en utilisant des missiles longue portée. Un débat qui divise les alliés occidentaux de Kiev, inquiets d’un risque d’escalade. Le Kremlin évoque un "point de non-retour" et accentue la pression militaire, dans l’est de l’Ukraine notamment.

Depuis son indépendance en 1990 jusqu’en 2014, l’Ukraine n’a eu de cesse de conduire une politique pacifique de désarmement, inséparable de l’accès à l’espace démocratique. Depuis, le président Zelensky cherche des armes, et avec elles un nouvel espace géopolitique pour son pays.

Huit ans après le début de son intervention au Mali. L'armée française, enlisée dans un conflit sans fin, réfléchit à son issue militaire et politique.