Les jeunes enfants seraient de plus en plus perméables au complotisme et aux fake news. Pour les aider à décrypter l'actualité, le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (Clemi) organise des sessions dans les écoles. Reportage.

Les questions que pose le vocabulaire du numérique témoignent de la difficulté à saisir, de manière claire et univoque, les transformations q'’il produit. Cette interrogation est nécessaire pour comprendre comment l'école pourra former les jeunes à habiter dans ce nouvel environnement avec un esprit critique et de manière libre. Par ailleurs, l'entrée de l'école dans " l'âge numérique " interroge directement sa finalité : est-elle un sanctuaire, une agora, un marché ? A quelles exigences éducatives répond-elle ?

Il y a un an, Donald Trump devenait président des Etats-Unis et Facebook était accusé d'avoir biaisé l'élection. Voire d'avoir favorisé l'ingérence russe. Depuis, les critiques fusent contre le réseau : diffusion de "fake news", utilisation des données privées, destruction du lien social... Son fondateur Mark Zuckerberg s'est vu contraint de descendre dans l'arène. Pour réparer sa créature qui connecte 2 milliards de personnes, il a fait voeu de recentrer le réseau sur sa fonction "amicale". Pas sûr que cela suffise à lever le discrédit.

Les bobards et la propagande sont aussi anciens que la presse et la publication et la diffusion de nouvelles fausses sont punies par la loi depuis 1881. Mais aujourd'hui, la production et la diffusion des infos n'est plus le monopole de la presse et les "fake news" se développent et se propagent à la vitesse des réseaux sociaux. Le premier des contre-feux à opposer à cette épidémie est à inventer du côté de l'éducation. Comment juger de la fiabilité d'une information ? Un apprentissage difficile pour tout le monde, et pour les jeunes lecteurs plus encore.

Lorsqu'une ex-actrice de X s'alarme de la propagation et de l'impact du porno gratuit sur les jeunes, on tend t'oreille. Dans son livre*, Ovidie prône l'encadrement des plateformes spécialisées.

« Fake news », c'est l'expression de la fin de notre décennie. Quand la désinformation atteint des niveaux industriels, l'éducation est souvent brandie en bouclier. Notre journaliste en « résidence » à Tremblay-enFrance, en Seine-Saint-Denis, nous raconte les ateliers qu'elle anime dans les écoles, lycées et maisons de quartier pour parler de son métier, mais aussi des fausses infos et des réseaux sociaux. Morceaux choisis.

Depuis les années 1980, dans plusieurs parties du monde, un mouvement pédagogique pour éduquer les jeunes aux médias s’est constitué. Si les fondements de cette éducation aux médias s’ancrent dans des enjeux partagés (former des publics conscients et critiques dans leurs usages médiatiques, quels qu’ils soient), une multitude d’approches ont vu le jour, généralement guidées par les représentations que les éducateurs ont des jeunes et de leurs relations avec les médias. Sommaire.

Les journalistes vont là où il se passe des événements, pour ensuite informer les citoyens. Ici, une grande entreprise veut bâtir un centre commercial, mais des manifestants s'y opposent. Sommaire. Les chercheurs d'info. Dans la rédaction. Les infos sont partout. Attention aux fausses infos !

20 heures ! Te voici en famille devant l'écran de télévision, face à la présentatrice. Ouvre ce dépliant et découvre l'équipe qui s'active pour te présenter ce JT.