La vie collective en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes est régie par des contraintes. Les résidents doivent les respecter, mais pour certains ces règles sont difficiles à admettre et leur comportement “individualiste” impacte l’organisation du personnel qui les accompagne. Le tiraillement entre les exigences des uns et les besoins des autres nourrit chez les professionnels le sentiment d’être maltraitant.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente 16 % des décès par cancer en Europe en population générale. En France, son dépistage, qui repose sur la réalisation d'une mammographie tous les deux ans complétée, si nécessaire, par une échographie, est organisé jusqu'à l'âge de 74 ans. Passé cet âge, il relève d'une démarche individuelle.

Les attentes sociétales soulignent l’importance d’offrir aux résidents en Ehpad un environnement favorable à la santé et à la qualité de vie. Les études expérimentales menées sur l’environnement enrichi ont montré des perspectives intéressantes, sans toutefois en réaliser la transposition au cadre de vie du sujet âgé. Le jardin enrichi est un concept innovant en gériatrie, issu de recherches translationnelles qui pourraient apporter des éléments de réponse encourageant sur l’amélioration du cadre de vie en institution psycho-gériatrique.

En psychogériatrie, il est difficile de savoir où commence la problématique gériatrique et ou démarre la thématique psychiatrique. S'occuper de personnes âgées suppose en conséquence de disposer de bonnes connaissances médicales somatiques et de garder l'esprit ouvert aux problèmes psychiatriques.

Il est reconnu qu’une prise en charge multimodale de la douleur chronique est nécessaire. Celle-ci nécessite l’utilisation d’approches médicamenteuses et non médicamenteuses. L’acupuncture est une approche non médicamenteuse dont l’efficacité sur les douleurs chroniques musculo-squelettiques et arthrosiques a été démontrée. Elle présente peu d’effets secondaires et de contre-indications. Son utilisation devrait être développée en gériatrie, en complément des antalgiques usuels et des autres approches non médicamenteuses.

La dépression unipolaire chez la personne âgée est une pathologie fréquente dont le diagnostic peut être difficile à poser, en raison de l’intrication des plaintes liées au vieillissement, aux comorbidités et aux traitements. La présentation est souvent atypique, avec une fréquence majorée de plaintes somatiques. Elle est, de ce fait, sous-diagnostiquée dans cette population, et lorsqu’elle l’est, souvent mal prise en charge.

L’article examine l’efficacité du faricimab, un anticorps bispécifique inhibant à la fois le VEGF-A et l’angiopoïétine-2 (Ang-2) dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et l’oedème maculaire diabétique (OMD). Ces conditions peuvent conduire à une cécité. La DMLA est caractérisée par la formation de néovaisseaux choroïdiens, tandis que l’OMD résulte de l’accumulation de liquide dans la région maculaire due à une altération de la barrière hémato rétinienne.

La scoliose parkinsonienne est une pathologie rare qui peut parfois être confondue à tort avec une scoliose dégénérative. Nous rapportons deux cas de scoliose parkinsonienne, soulignant ainsi l’importance d’exclure une maladie de Parkinson devant toute personne âgée présentant une scoliose dégénérative. Cela s’avère crucial étant donné le taux plus élevé de complications chirurgicales et de réinterventions associées à la scoliose parkinsonienne par rapport à la scoliose dégénérative classique.

La vie en établissement présente des avantages mais également quelques inconvénients. La liberté individuelle permet à chacun, jeune ou moins jeune, de fumer ou non. Cependant, la pratique tabagique peut venir se heurter aux limites institutionnelles de ne pas faire subir à l’autre les fumées toxiques. Ce propos vient éclairer les possibilités d’aménagement pour que l’établissement puisse s’adapter au mieux aux habitudes des résidents fumeurs, sans les stigmatiser.

Les patients atteints d’une pathologie neurodégénérative type Alzheimer appréhendent difficilement leur environnement. Les relations sociales étant perturbées, le malade ressent fortement les émotions et éprouve des difficultés à les exprimer. Les soignants doivent déterminer les causes de l’agressivité, adapter leur communication et assurer un environnement rassurant, en donnant des repères dans les soins.

Les soins reposent, par définition, sur une approche globale du patient. En gériatrie, cette approche est d'autant plus indispensable que la polypathologie - fréquente chez la personne âgée engendre une imbrication des problèmes qui complexifie la prise en charge. Le fait de savoir évaluer finement, faire des liens et adopter une réflexion systémique alliant les capacités, les ressources comme les dépendances du patient fonde une production de soins proportionnés et bienveillants.