Les contributions de chercheurs, de praticiens, d'artistes et de militants en situation de précarité qui, à la suite de J. Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde, proposent un champ de réflexions et d'actions pour repenser la pauvreté au regard de l'histoire, de la culture, de la connaissance et de la notion de responsabilité. ©Electre 2018

Le rôle social assigné aux pauvres dans les sociétés modernes est étudié. L'exclusion dont ils sont l'objet est analysée comme une caractéristique de la fonction qu'ils remplissent dans la société. ©Electre 2018

Point par point, les auteurs démontent plus d'une centaine d'idées reçues sur la pauvreté. En se fondant sur des chiffres et des témoignages, ils montrent que la stigmatisation repose sur une idéologie qui masque les véritables causes de la misère et ils émettent des propositions pour éradiquer ce fléau. ©Electre 2017

Sur la base d'exemples issus d'une enquête menée de 1987 à 1997 dans l'Est de la France, le sociologue s'intéresse à l'organisation de la vie quotidienne des personnes vivant dans la pauvreté et porte sa réflexion sur le rapport au temps des personnes vivant dans la précarité.

A la fin de la période coloniale, de nouveaux savoirs se sont construits sur les niveaux de vie en Afrique sahélienne, permettant d'appréhender la situation sociale en termes de pauvreté. Dans la représentation coloniale, cette notion ne s'applique pas à ces sociétés dans la mesure où le regard porté sur elles est naturalisant. L'histoire de la comparabilité des niveaux de vie est retracée.

L'auteure, alors mère d'une fillette de 2 ans, a dû travailler comme femme de ménage afin de survivre et de se loger. Elle raconte cinq années d'une vie passée à nettoyer l'intérieur de domiciles dont les habitants appartiennent généralement à la classe moyenne supérieure. Elle montre ainsi l'envers du décor de l'Amérique triomphante. ©Electre 2021

Les sciences sociales peuvent-elles décrire la vulnérabilité, l'incertitude, la solitude ? Pour répondre à cette question, Michel Naepels, assumant sa position d'auteur, adopte dans ce livre une approche pragmatique et s'interroge sur le rôle du chercheur et le statut du témoignage qu'il suscite, à partir d'enquêtes menées dans des zones de conflits et de troubles, et de lectures à la fois anthropologiques, philosophiques et littéraires. Au lecteur qui se demande quelle est la place de celui ou celle qui enquête dans des situations de détresse, cet essai propose une anthropologie politique renouvelée de la violence, de la prédation, du capitalisme. Il endosse un point de vue, celui de la vulnérabilité et de l'exposition à la violence, en prêtant attention aux subjectivités, aux émotions et aux pensées des personnes qui y sont confrontées. Il s'agit d'articuler l'exploitation de l'homme et de la nature avec la construction de soi, de penser dans le sensible, avec la douleur, malgré tout.

Estimées à 255 milliards de dollars, les pertes annuelles dues à l'évasion fiscale à l'échelle mondiale poursuivent leur progression contre toute logique éthique et sociale. Ce livre précise les alternatives à élaborer. Elles passent par la remise en cause des paradis fiscaux, l'harmonisation des systèmes de taxation nationaux et l'établissement d'un cadre international de réglementation. ©Electre 2021