Janvier 1928, Hanoï, le soldat de 2e classe Jean Tardieu commence une lettre à Roger Martin du Gard. Cette publication posthume, baignée par l'exotisme des lieux, contient bien avant l'heure une critique vive du colonialisme, ainsi qu'une méditation pertinente sur l'identité des cultures

4ème de couv. : "APRÈS TANT D'ANNÉES, il était important de présenter enfin l'intégralité de la correspondance échangée entre Henry Miller et Lawrence Durrell, amis pendant près d'un demi-siècle. Une première partie, couvrant les années 1935 à 1959, avait fait l'objet d'une publication partielle aux Éditions Buchet/Chastel en 1963. Elle se voit aujourd'hui augmentée par les lettres écrites entre 1959 et 1980, inédites en français, et enrichie de passages qui avaient été supprimés lors de la première édition. La publication de cette correspondance passionnante et vivante, qui ne s'achève qu'avec la mort de Miller en 1980 et nous touche autant sur le plan humain qu'artistique, est donc un véritable « événement littéraire », qui permettra aux lecteurs français d'aller beaucoup plus loin dans la découverte de ces deux grands hommes de lettres. "

Ces lettres à Edmond Jabès témoignent de l'amitié qui lia profondément les deux poètes de 1933 à la mort de Max Jacob, interné au camp de Drancy, en 1944. L'auteur du Cornet à dés y prodigue des conseils au jeune poète égyptien et le place devant sa propre trajectoire poétique et humaine. " Je vair te donner un bon conseil fais des phrases en vrai, c'est dans la syntaxe que se révèle l'individu ". " Un vrai chaud travail " dont se souviendra toute sa vie l'auteur du Livre des Questions. Inédites en France, ces lettres ont été publiées par René Etiemble en Egypte (1945), puis en Italie (1989).

Ces deux cents lettres inédites, annotées, révèlent la passion de Vialatte pour la traduction, notamment des romans de Kafka, ses engouements de lecteur ou ses tourments de romancier. Un demi-siècle d'histoire littéraire raconté par deux amis et complices.

Ces études axées autour de 3 grands thèmes, apportent des informations nouvelles sur les idées et les activités du poète et député : le cas particulier du journal de voyage de Lamartine, Voyage en Orient ; les lettres inédites entre le poète et sa femme Marianne de Lamartine ; des témoignages contemporains et une iconographie autour de la figure de Lamartine.

A lire la correspondance que les deux hommes échangèrent pendant plus de trente ans, on se dit que Zweig est vraiment le fils que Freud aurait aimé avoir : il apprécie en lui sa "modestie intérieure", tout en étant séduit par l'écrivain, si proche à bien des égards d'Arthur Schnitzler qu'il considérait comme son "frère jumeau". C'est de la même famille spirituelle qu'il s'agit - aussi éloignée de Dostoiëvski (Freud ne l'appréciera jamais vraiment) que d'un Karl Kraus, ce démolisseur patenté, ce possédé de la langue à l'arrogance impériale. A Zweig, Freud confie ce brevet de ressemblance : "Votre type est celui de l'observateur, de celui qui écoute et lutte de manière bienveillante et avec tendresse, afin d'avancer dans la compréhension de l'inquiétante immensité."