Dans les quartiers unionistes de la capitale nord-irlandaise, un club de sports gaéliques vient de voir le jour. Une petite révolution que décrypte cet hebdomadaire britannique.

Dans cette commune en déshérence du Val-d'Oise, l'élection se joue autour de la figure du fondateur du controversé Collectif contre l'islamophobie en France. Celui-ci nie tout communautarisme mais multiplie les clins d'oeil appuyés aux musulmans.

Dans l’Europe du XIXe siècle l’appartenance nationale devient un enjeu crucial. La colonisation complique le problème. Depuis les années 1970, le débat a pris un tour politique. Sommaire. Français, vos papiers ! Les « néo-Français » et l’Empire. L’imbroglio algérien. La langue comme marqueur. La fausse querelle. Pour aller plus loin.

Professeur de lettres et essayiste, Aymeric Patricot dresse dans son essai, "la Révolte des Gaulois", le "portrait d'une communauté qui n'existe pas" : la classe moyenne blanche, qui s'est révoltée durant le mouvement des "gilets jaunes". Une analyse contestable qui ne manquera pas de créer la polémique.

On l’appelle la ville Bolsonaro, car le président brésilien y a obtenu son meilleur score en 2018, près de 93 % des suffrages. Pourtant, à Nova Padua, dans le sud du Brésil, la population, d’origine italienne, blanche et riche, ne ressemble en rien à l’électorat populaire habituel du président d’extrême-droite. Dans cette prospère enclave agricole, les thèses sécuritaires et réactionnaires de Jair Bolsonaro séduisent toujours alors que s’annonce, le 15 novembre 2020, le premier tour des municipales.

L’UE a créé un bloc économique relativement homogène. La création d’une culture européenne commune est un défi d’un tout autre genre.

Un plaidoyer pour la nuance ? Ce ne serait pas un peu mou, prudent, exagérément rationaliste ou centriste, à une époque comme la nôtre, où tout le monde veut en découdre ? Où chacun choisit son camp et n’adresse plus la parole à ceux d’en face ? C’est avec ce préjugé et avec l’air du temps que nous allons batailler tout au long de ce dossier, en soutenant pour commencer que la défense de la nuance est d'abord un pari sur la nature de la réalité. Sommaire. Vol au-dessus de la mêlée. Quel nuancé êtes-vous ? Epreuves de force. Socialisme ou barbarie. L'aventure d'une lucidité radicale.

Dépendance vis-à-vis de l’industrie chinoise, peurs et inquiétudes nourries par les variants étrangers, souvent venus de pays émergents : le cocktail souverainiste a repris des couleurs face à ces menaces. Mais cette idéologie, qui s’apparente à une forme de protectionnisme, n’a pas attendu l’explosion planétaire de la Covid pour se manifester face à une mondialisation dont les effets sont de plus en plus perçus comme inégalitaires. Mais de quoi parle-t-on au juste, quand on brandit ce mot de souverainisme qui recrute et divise aussi bien à droite qu’à gauche ? Sommaire.

Nous avons tous en nous plusieurs identités, intime, sociale, familiale, plus ou moins compatibles et concurrentielles. Le jeu définit notre «je».

Nostalgiques du passé, d'une certaine idée de la République ou de la nation, ces "mécontemporains" dépassent les clivages habituels gauche-droite. Qui sont-ils ? Que pensent-ils ? Autour de quoi se rassemblent-ils ? Pour "L'Obs", le politologue Olivier Roy en dresse un tableau saisissant. Sommaire. Dans la tête des "néoréacs". "Zemmour et Drumont ont la même grammaire identitaire", entretien avec Gérard Noiriel. "Il y a aujourd'hui une internationale réactionnaire", entretien avec l'historien des idées, l'Américain Mark Lilla.

Les deux femmes – journalistes, militantes, féministes, antiracistes et de gauche – se critiquent mutuellement depuis des années. A l’occasion de la sortie du livre de Caroline Fourest « Génération offensée », « l’Obs » a organisé le débat.

Nous vivons à l’âge des revendications identitaires. Les communautés, les religions, le sexe et le genre se sont invités dans le débat politique de toutes les démocraties du monde – provoquant un effet de déstabilisation accentué en France, où la République se veut aussi universaliste qu’aveugle aux particularismes. Comment empêcher que ces débats s’enveniment ou tournent au dialogue de sourds ? D’abord, en remarquant que personne n’aime être renvoyé à ses origines, à sa couleur de peau ou à son orientation sexuelle.