Une réflexion philosophique consacrée au poids du passé sur le présent et aux façons de s'en détacher. S'appuyant notamment sur les récentes découvertes en neurosciences, l'auteur montre que le bonheur dépend de la capacité à accepter les souvenirs traumatiques tout en les réécrivant.

On parle souvent de la folie des grandeurs et de la griserie du pouvoir, comme si ce phénomène était réservé à ceux-là seuls qui détiennent un grand pouvoir sur les autres. En réalité, c'est la chose du monde la mieux partagée: il y a aussi des pathologies du petit pouvoir, voire de l'impuissance et du ressentiment. Les tyrans eux-mêmes ne sont que des gens ordinaires dont les pires côtés ont été révélés par les mécanismes du pouvoir. Avec le retour à la guerre et la recrudescence des tyrannies, nous vivons des moments où les pathologies du pouvoir sont entrées en éruption. Même dans nos démocraties occidentales, la perte du sens de la réalité chez certains dirigeants et les vents de la colère populaire risquent de provoquer des dégâts irréparables, car au bout de la démagogie il y a la tyrannie et au terme du populisme se trouve l'autoritarisme.

B. Bardot livre ses sentiments sur sa carrière, son parcours de star, décrit son quotidien au contact de ses compagnons animaux et revient sur le combat qu'elle mène depuis plus de quarante ans pour les animaux, pour leur protection et la place qui leur doit être rendue. ©Electre 2018

Sous forme d'un dialogue philosophique, ce traité aborde la question de la prise de vue photographique, évoquant tour à tour le cadrage, la composition, le rapport à l'appareil et l'édition.

« Les larmes ne sont pas le seul langage de la perte, du désespoir et du chagrin. Elles sont courageuses, audacieuses car elles nous indiquent que quelque chose doit être changé à quoi il faut consentir. En ce sens elles sont un chemin de liberté bien davantage qu'une voie de résignation. »En interrogeant la signification existentielle des larmes, Guillaume Le Blanc ouvre un champ inédit. Des pleurs solitaires - larmes d'Achille ou de Priam, d'Énée ou d'Antigone, de la sainte Thérèse du Bernin, du marin d'Odessa dans Le Cuirassé Potemkine... - aux larmes solidaires - celles des « folles de la place de Mai », de Greta Thunberg ou du 11 septembre 2001 - il esquisse une métaphysique des larmes à rebours de la fragilité qu'on leur attribue. Non seulement les larmes nous rendent pleinement humains, mais lorsque celles-ci, solitaires, deviennent solidaires, elles apparaissent comme une force politique. En osant pleurer, on ne fait pas que déplorer, on accuse, on réclame justice : un peuple en larmes est un peuple en armes.

Une réflexion sur le vivre-ensemble à l'heure de la montée de l'isolement et des égoïsmes, de la conflictualisation des rapports, de l'enfermement identitaire, de la violence désinhibée ou encore des guerres. Le philosophe s'interroge sur ce qui sépare et sur ce qui unit les humains après la crise de la Covid-19, qui a révélé les fêlures de la vie collective.