Lafayette Anticipations ouvrira le 10 mars 2018 au 9, rue du Plâtre, au coeur du Marais, dans un bâtiment réinventé par Rem Koolhaas, dont c'est la première intervention à Paris. Des artistes y seront accueillis pour mener à bien des projets dans l'esprit du programme de préfiguration qui a cours depuis 2013, et qui était placé sous le signe du collectif. Ce programme a donné son nom au lieu : Lafayette Anticipations.

La Monnaie de Paris accueille Grayson Perry, trublion et travesti qui élève l'artisanat au rang du manifeste, questionne le genre et la production sociale du goût... Une première en France.

Art Basel. Des oeuvres plus aventureuses côtoient des grands classiques de l'art contemporain.

Blocs de banquise, sculptures en toiles d'araignée, célébration de l'arbre... L'édition 2019 de la Fiac (du 17 au 20 octobre 2019) reflète la prise de conscience générale de l'état catastrophique du monde.

En questionnant la notion de seuil, de frontière et d'identité, Tarek Lakhrissi revendique, dans sa première expo solo, Caméléon Club, le droit à la fiction pour sa génération fièrement non-alignée.

Luminosité, hygrométrie, durée d'exposition, fragilité du papier... Le dessin, ancien ou contemporain, est soumis à des normes d'exposition contraignantes qui ne facilitent pas l'exposition de cet art pourtant très à la mode. Sommaire. Le dessin, un art sous haute surveillance. Dessin contemporain : des classiques pas si classiques...

Son expo "Verticals", à Salzbourg, à la galerie Thaddaeus Ropac, est l'occasion de s'entretenir avec l'Américain Gory Arcangel. Qui nous rappelle ce qu'est l'art contemporain à son meilleur : un défrichage incessant.

Cela devient une tradition. À la faveur de la 138 édition de Drawing Now qui se tient au Carreau du Temple à Paris du 28 au 31 mars 2019, ce dossier propose un état du dessin contemporain. Suivant la programmation du salon, il met l'accent sur le dessin performé et présente un choix d'artistes parmi les "focus" proposés par les galeries. La saison parisienne du dessin est aussi l'occasion de découvrir l'oeuvre étonnante de Stéphane Mandelbaum. Nous rendrons compte dans un prochain numéro de son exposition qui se tient au Centre Pompidou jusqu'au 20 mai 2019. Sommaire. Le tournant performatif.

A la croisée de la photographie amateur, de la photographie "créative" et de l'art conceptuel, Luigi Ghirri a développé une oeuvre singulière toute tournée vers notre monde de signes et d'images. Très attendue, conçue par James Lingwood, "Luigi Ghirri, Cartes et territoires" traverse, au Jeu de Paume, à Paris, et jusqu'au 2 juin 2019, les années 1970 du photographe italien décédé prématurément en 1992.

Sans relation bien placée au sein des cercles de décision officiels, un artiste a très peu de chances de bénéficier d'une bourse ou de voir une de ses oeuvres achetée par une collection publique. Vivant de fonds publics, ce monde institutionnel de l'art serait-il celui de l'arbitraire et de la cooptation ? Enquête.

L'intitulé de cette 15e biennale d'art contemporain de Lyon, "Là où les eaux se mêlent", est extrait d'un poème de l'écrivain américain Raymond Carver. Cet événement prenant racine entre Rhône et Saône fait peau neuve cette année. La biennale prend le large et ses aises. Elle garde le musée d'art contemporain, mais abandonne la Sucrière et investit notamment les immenses espaces désertés des usines Fagor, à Gerland, en périphérie d'agglomération (près de 30000 m2), fermées il y a quelques années à la suite d'une délocalisation brutale.

A l'occasion du centenaire du Bauhaus, l'Institut français d'Allemagne a commandé une exposition itinérante à Marjolaine Lévy et Thibaut de Ruyter. Un projet qui recherche les traces, les esthétiques, l'enseignement et le vocabulaire de l'école dans la création contemporaine française et allemande. On lira ici l'essai de Thibaut de Ruyter paru dans le journal qui accompagne l'exposition, intitulée "26 x Bauhaus" (prochaine étape : Institut français de Mayence à partir du 12 septembre 2019).