Parent isolé, violences intrafamiliales, traumatisme, précarité, troubles psychoaffectifs, prématurité, accouchement difficile, hospitalisation en néonatalogie, etc. Il y a mille et une raisons d'être désemparé à l'arrivée d'un bébé, voire dès son annonce, et a fortiori quand c'est le premier enfant. Parfois, l'impuissance à laquelle les parents sont confrontés est telle qu'elle peut être difficile à supporter et peut entraîner des pensées violents, source de grande anxiété dont certains n'osent pas parler.

Les tests génétiques sont un outil puissant en médecine prénatale. En combinaison avec les outils classiques tels que les échographies foetales, ils sont utilisés d’une part dans un cadre de dépistage, mais aussi dans un cadre diagnostique. C’est notamment le cas du NIPT (Non-Invasive Prenatal Testing) qui permet un dépistage non invasif des aneuploïdies foetales, et d’autre part des ponctions de villosités choriales et des ponctions de liquide amniotique permettant de réaliser des diagnostics via des techniques génétiques multiples (chromosomiques comme moléculaires).

Le terme "troubles du neurodéveloppement" (TND) regroupe des tableaux cliniques très divers. Ils ont en commun des troubles liés à un défaut dans la mise en place précoce des réseaux neuronaux impliqués dans des fonctions, telles que la motricité, la vision, l'audition, le langage et les interactions sociales.

Les hommes en situation de migration devenant pères se trouvent confrontés à une double vulnérabilité, soumis à la fois aux remaniements psychiques de l’exil et aux enjeux de la transition paternelle. De surcroît, ils doivent concilier le rôle de père que la culture d’origine leur assigne et celui concédé par la société d’accueil. À partir de pratiques psychothérapeutiques à la consultation transculturelle de Bordeaux, deux observations cliniques de pères qui se sont montrés actifs et préoccupés par l’arrivée et les soins de leurs bébés seront examinées.