Le meilleur orchestre du monde ? Un de ceux, en tout cas, dont l'identité est la mieux affirmée, notamment face au grand rival berlinois. Si l'histoire des Wiener Philharmoniker se confond avec celle de l'Autriche, dans ses heures glorieuses ou plus sombres, elle reste marquée par certaines constantes. En particulier un désir d'indépendance face à toute forme de pouvoir, y compris celui des chefs, revendiqué par les musiciens dès la naissance de la formation dans les années 1840.

La "Symphonie n° 5" marque un tournant dan l'oeuvre de Gustav Mahler. Elle met fin à une série de trois symphonies vocales et en ouvre une autre de trois purement instrumentales. A une période puisant son inspiration dans la poésie naïve et doucement ironique du 'Knaben Wunderhorn' succède, avec cette se, une atmosphère plus sombre, représentative de ce XXe siècle naissant.

De toute antiquité, la musique et la guerre ont eu partie liée. Les aèdes chantaient la gloire des héros ; les cohortes avançaient au son des buccins. Le Moyen Age invente la chanson de geste, sans doute dès les Carolingiens ; les 3 500 vers de la "Chanson de Guillaume", fixés vers le milieu du XIIIe siècle, sont un témoin rare de la faveur de l'épopée. Deux siècles plus tard, naît une chanson appelée à une fortune prodigieuse : "L'Homme armé". Plus de quarante messes l'utiliseront, signées notamment Dufay, Josquin, Obrecht, Palestrina, Morales. Le fracas des combats ?

Ceux qui regardaient du rock à la télé durant les seventies et les eighties connaissent Jacky Jakubowicz, le joker foufou, faire-valoir d'Antoine de Caunes dans Chorus, puis animateur du Club Dorothée et présentateur de Platine 45.

Si la soul sudiste devait se donner une reine, Millie Jackson ferait sans aucun doute partie des principales prétendantes, tant elle est restée fidèle au genre tout au long de sa carrière. Absente des studios depuis le début des années 2000, quasiment retirée de la scène, elle fêtera cet été ses 80 ans, occasion parfaite pour saluer son parcours unique.

Même s’il a fallu l’attendre, l’intronisation de Roy Brown dans la collection « Rocks » de Bear Family était inéluctable. Saisissons l’occasion pour revenir sur une carrière qui ne se résume pas à la création de "Good rockin’ tonight", ce titre fondateur repris par Wynonie Harris, Elvis Presley, James Brown, Rod Stewart ou Gary Clark Jr., parmi les 115 versions récentes.

Fin 1889, un entrepreneur parisien annonce à sir Arthur Sullivan son intention de monter à Paris "Le Mikado". Apprenant le fiasco d'une production bruxelloise, il se rétracte. Cent trente-quatre ans plus tard « pas une seule production professionnelle d'une oeuvre de Sullivan n'eut lieu dans la ville d'Offenbach », dit un biographe.

Un "pandémonium", écrivit l'ami et éditeur Giulio Ricordi. "Un public abject", selon Ramelde, la soeur de Puccini. "Un enfer dantesque" aux yeux de Puccini lui-même. Tels furent les mots utilisés pour décrire le fiasco retentissant de la création de "Madame Butterfly" à La Scala de Milan, le 17 février 1904.

Réfugiés aux Etats-Unis, Schonberg et Gershwin jouent ensemble au tennis. Mendelssohn est un excellent nageur et un bon cavalier. Honegger se passionne pour le rugby, Chostakovitch pour le football, Ives aime le base ball et le football américain. Bernstein et Karajan font du ski... Outre ces exercices physiques pratiqués par les musiciens, le sport est de bonne heure source d'inspiration.

Contrairement à la messe de requiem catholique qui est une prière destinée aux défunts, cette ode funèbre s'adresse aux vivants et livre un message universel plein d'espoir. Qui, parmi nos huit chefs, inscrira son interprétation dans l'éternité ?