Le vent des steppes soufflait en février dernier au Salon du Livre russe, à la faveur d'une lecture de "L'Oiseau migrateur" de Tchinghiz Aïtmatov (1928- 2008). Voilà qui nous invite à relire l'oeuvre de l'écrivain kirghiz qu'Aragon avait contribué à faire connaître en France en 1958 grâce à sa traduction et à sa préface de Djamila. Eminent écrivain, il fut aussi un personnage de premier plan sur la scène politique en tant qu'ambassadeur en Europe de l'URSS, puis de la Russie et enfin du Kirghizstan.

Olivier Barbarant livre sa réception de l'ouvrage de Lydia Tchoukovskaïa intitulé "Entretiens avec Anna Akhmatova".

En 1953, à l'occasion du couronnement d'Elizabeth II, Benjamin Britten consacre un nouvel opéra à la figure de son illustre devancière Elizabeth 1 et à sa relation avec "Robert Devereux". Mal-aimé, "Gloriana" connaît pourtant une carrière discrète mais régulière, et s'est trouvé défendu par certains noms mythiques - rien moins que Mödl ou Borkh !

La parution en français de la biographie de Nathalie Sarraute par Ann Jefferson, l’automne 2019, a coïncidé avec le vingtième anniversaire de la mort de la romancière, survenue le 19 octobre 1999. Hétérodoxe au regard de la théorie du Nouveau Roman, et plus généralement d’une éthique « moderne » de la création littéraire formulée canoniquement par Proust dans le "Contre Sainte-Beuve", l’exercice biographique aurait indisposé à coup sûr celle qu’Ann Jefferson nomme « Nathalie ».

La rétrospective "Pionnières du cinéma soviétique" organisée par Irène Bonnaud et Bernard Eisenschitz a eu pour objet de présenter un pan méconnu de l'histoire du cinéma soviétique des années 1920 aux années 1940 qui tient à la présence en nombre de femmes réalisatrices, phénomène assez unique dans le contexte de la production de l'époque.