Pour Thucydide, c’est la nature humaine qui conduit les puissants à vouloir dominer les faibles. « Cette loi était en pratique avant nous. Elle subsistera à jamais après nous », fait-il dire aux Athéniens. L'article fait référence à l'ouvrage "La Guerre du Péloponnèse", de Thucydide.

A qui profitent le crime de Poutine, la guerre en Ukraine et la déstabilisation qu'elle a engendrée ? Le monde entier guettait l'affrontement entre les Etats-Unis et la Chine. La puissance « mature » contre la puissance émergente. C'est le thème de "La Guerre du Péloponnèse" de Thucydide qui raconte l'affrontement entre parte et Athènes. Xavier Darcos en rappelle le message : « Un Etat perçoit la puissance d'un autre comme un péril à conjurer.

En 430 av. J.-C., alors que la guerre du Péloponnèse vient d'éclater entre Sparte et Athènes, une maladie contagieuse se répand subitement dans la capitale de l'Attique, où elle fait des ravages. Pour la première fois, une épidémie est relatée en détail par un historien l'ayant vécue, Thucydide.

Entre 431 et 404 av. J.-C., Sparte et Athènes, appuyées par leurs alliés, s’affrontent dans une guerre dépeinte par le grand historien Thucydide, notre principale source, comme « la plus grande crise qui émut la Grèce et une fraction du monde barbare ». Les cités grecques se sont déchirées durant presque trente ans ; une brutalité inouïe s’est déchaînée. Athènes sort de la guerre vaincue, dominée par un régime oligarchique violent. Mais la démocratie sera rétablie ; elle aura même connu une vitalité accrue pendant ces années de troubles. Sommaire. La cité en crise.