Jean-Yves Rochex s'acharne à déceler comment les choses pourraient être autrement. En croisant psychanalyste et sociologie, il cherche à comprendre ce qui tisse les destins scolaires, sans pour autant les rendre inéluctables.

Brillante étudiante en mathématiques, Claudine Blanchard-Laville aurait pu servir toute sa vie la science de l'abstration. C'était compter sans la puissance de son inconscient. Aujourd'hui, elle étudie, à l'aune de la psychanalyse, les rapports des enseignants au savoir et aux élèves.

Outre les scientifiques, les philosophes et les sociologues, la question du clonage intéresse au plus haut point les psychanalystes. En effet, l'idée d'une reproduction à l'identique d'un être humain touche aux fondements de la psychanalyse : sexualité, identification, narcissisme.

Exercer ce métier - "impossible" selon Freud - de psychanalyste, c'est tendre son oreille et ses perceptions vers la présence de l'inconscient, vers les ressorts de la créativité, vers les modalités - étranges parfois - de la survie psychique. Supposons que cette orientation de l'attention infiltre tout le rapport au monde, aux autres, à l'art et à la littérature, au politique... Nos lecteurs discerneraient et partageraient peut-être, dans cette page à paraître un numéro sur deux, ce cheminement particulier. Sommaire. Garder les protes ouvertes. Prix Oedipe 2018 : Liliane Zylbersztejn.