Si les chiffres témoignent d'un marché en baisse pour l'année passée, l'édition de santé et de bien-être explore les champs de la santé mentale, des neurosciences ou de l'alimentation. Un dynamisme auquel répond la diversité des voix et des approches, conçues comme complémentaires. Détails. Quelques données chiffrées.

Infarctus, dépression, diabète... Un bon sommeil est le meilleur moyen de réduire les risques.

Enseignant à Sciences Po, à Ponts ParisTech et à l'université de Standford, l'économiste Eloi Laurent est l'auteur de nombreux ouvrages, dont "Sortir de la croissance" (LLL, 2019) et "Nos mythologies économiques" (LLL, 2016). Il vient de publier "Et si la santé guidait le monde ?" (LLL, 2020). La pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde nous le rappelle cruellement : la vitalité des écosystèmes et la santé humaine sont étroitement liées.

Le cerveau est un organe vital qui règle en partie notre homéostasie et régit nos interactions avec le monde (c’est-à-dire les environnements physiques, biologiques et sociaux). Un environnement sain et une société paisible et équitable assurent son développement normal et œuvrent au bien-être individuel (physique, mental, social et spirituel). Mais la santé cérébrale n’est jamais acquise et peut être détériorée, dès la conception et jusqu’au décès, par l’exposition à de multiples agents physiques, chimiques, biologiques, psychologiques et sociaux - l’exposome.

Initialement conçus pour lutter contre le diabète, puis l’obésité, les médicaments comme l’Ozempic ou le Wegovy, qui vient d’être autorisé en France, sont désormais massivement utilisés pour maigrir. Aux États-Unis, les marchés de l’habillement, de l’édition et même de l’agroalimentaire s’adaptent déjà à ce qui ressemble à une lame de fond sociétale. Mais quid de la diversité des corps à l’heure où perdre du poids semble devenu si facile ? Ces molécules sont-elles réellement sans danger ? La presse étrangère fait le point. Sommaire. Le médicament qui chamboule le commerce.