La Libanaise Lamia Ziadé écrit/dessine l’explosion du port de sa ville natale. Brutal, touchant, ce travail clôt un ensemble de livres singulier, panarabe et francophone, qui noue textes et peintures.

Salaires dérisoires, absence de matériel, vols... Sur fond de crise économique et sociale, ces serviteurs de l'Etat tentent de maintenir le pays debout. Sous perfusion internationale et grâce à l'engagement de certains, dont Marwan Abboud, gouverneur de Beyrouth, ils y arrivent, tant bien que mal.

Déjà exsangue, le pays du Cèdre fait face depuis quelques semaines à un effondrement accéléré. Plongée dans le noir, immobilisée ou affamée, sa population est à bout de souffle et envisage le pire.

La réalisatrice germano-libanaise veut faire toute la lumière sur la mort de son compagnon, l'intellectuel et militant anti Hezbollah Lokman Slim, un an après son assassinat. Et poursuit le travail de mémoire sur la guerre civile libanaise que le couple avait entrepris.

A l'heure où les décharges sauvages ravagent la côte libanaise, Ziad Abi Chaker milite depuis vingt ans pour enrayer le phénomène. Son entreprise de tri et de valorisation du plastique, près de Beyrouth, emploie 52 personnes .

Le si puissant "Parti de Dieu" s’obstine à ignorer la contestation et les critiques visant ses actions de “résistance”. Pourtant la colère des Libanais, toutes confessions confondues, ne fait que grandir, explique ce spécialiste de la région.

Deux ans après l’explosion du port de Beyrouth, qui a fait 224 morts et plus de 6 500 blessés, l’enquête est au point mort. La faute au pouvoir politique, qui a tout fait pour entraver la marche de la justice, estime la presse libanaise.

Le parti religieux propose une scolarité quasi militaire à des écoliers libanais qui y apprennent l'adoration de l'Iran et la détestation d'Israël.

Les électeurs devraient sanctionner, dimanche, leur classe politique et tenter de faire entrer de nouvelles têtes au Parlement. Mais la vieille garde met tout en oeuvre pour garder le pouvoir.

Alors que l'Etat hébreu s'apprête à forer dans une zone gazière disputée, le Liban s'active pour revendiquer (une partie) de ses droits.

Pour sa 16e édition, la Biennale de Lyon tente d'éclairer nos fragilités individuelles et collectives. L'art contemporain y puise dans l'histoire locale et plus inattendu, défriche les liens méconnus que la ville a tissés avec le Liban.

Au Liban, tout est plus compliqué qu'ailleurs sur Terre. Y compris le football.