Avec ses milliards de neurones, le cerveau n'en finit pas de fasciner par sa complexité. Trois neuroscientifiques nous aident à mieux appréhender notre organe amiral, champ de recherche inépuisable.

La conscience se forme dans notre cerveau. Mais où loge-t-elle ? Comment l'identifier ?

Que se passe-t-il dans notre cerveau au moment de notre décès ? Le chercheur Stéphane Charpier veut définir une ligne de démarcation entre vie et trépas. Rencontre.

Comment les neurones de notre cerveau s'échangent-ils des informations ? En s'envoyant des messagers chimiques dans de microscopiques bulles. C'est ce que découvrit le neuroscientifique allemand Bernard Katz, voici soixante ans.

« Nous n’utilisons que 5 % de ses capacités » est certainement le mythe le plus répandu à propos de notre cerveau. Deux livres récents de neurologues dénoncent ce type d’idées fausses. L’un, signé Paolo Bartolomeo, se concentre sur l’hémisphère droit. L’autre, d’Hervé Chneiweiss, fait le pari d’une approche plus globale. Il propose une analyse scientifique et historique de ces mythes pour comprendre leur apparition et ainsi mieux les déconstruire. Sommaire. "Il faut être modeste lorsqu’on diffuse une connaissance", entretien avec Hervé Chneiweiss.

C'est la taille de cette cellule nerveuse qui, influant sur la circulation de l'information et les temps de réaction, serait la clé de l'intelligence. Thomas Cavaillé-Fol nous raconte l'expérience à l'origine de cette théorie qui unifie les diverses recherches en cognition.

Deux équipes ont identifié une population de neurones qui, une fois activés, suffisent à plonger des souris en hypothermie profonde, une forme d'hibernation.

Dopamine et sérotonine stimulent les neurones, mais elles les modèlent aussi de l'intérieur, en modifiant l'expression des gènes ! Une découverte qui pourrait révolutionner le traitement de la dépression et de l'addiction, observe Jean-Baptiste Veyrieras.

L'attachement amoureux, un phénomène hautement irrationnel ? Il dépend pourtant du centre du raisonnement et de la décision, révèlent des chercheurs. Olympe Delmas éclaire pour nous ce paradoxe.

Méditation, yoga, hypnose : les disciplines psycho-corporelles peuvent aider à améliorer la santé, comme le prouvent de nouvelles et nombreuses études. Découvrez les conseils du moine bouddhiste Matthieu Ricard pour réguler les émotions. Sommaire. Médiation, comment devenir un athlète du cerveau en 5 points. Yoga, un nouvelle thérapie ? Hypnose, médecins et patients séduits.

Lire, penser et même... marcher. Ces capacités reposent sur une communication redoutablement efficace entre plusieurs dizaines de milliards de neurones interconnectés. Dans cet immense maillage neuronal, comparable à un vaste réseau routier, l'information ne circule pas au hasard : elle suit des voies privilégiées. Le défi ? Les identifier et décrypter comment l'information s'y propage. Car le moindre défaut dans cette circuiterie peut mener à de graves pathologies. Les neuroscientifiques étudient donc ces connexions jusqu'à une échelle moléculaire.

Notre cerveau doit choisir en permanence entre gratification immédiate et bénéfice à long terme. En explorant ce phénomène, la science donne des moyens d'améliorer son self-control. Car, pour les scientifiques, celui-ci est un facteur de santé, de longévité et de bien-être.