Financées sur fonds publics mais gérées par des structures privées, les 'charters schools' étasuniennes se présentent comme un moyen de lutter contre les inégalités sociales en matière de scolarisation. En réalité, ce n'est pas si sûr...

Et si on assainissait le débat sur l'école en démontant les idées reçues à la vie dure ? C'est le projet du livre 3En finir avec les idées fausses sur l'école3, paru en mai aux Éditions de l'Atelier et écrit par Louise Tourret, animatrice de l'émission 3Être et savoir3 sur France culture.

Alors qu'il vient de faire paraître "Exorcismes" (chez Grasset), un ouvrage très autobiographique, Gérald Bronner tisse pour nous des liens entre son parcours, la formation à l'esprit critique, un de ses chevaux de bataille, et le combat contre l'obscurantisme.

Le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie connaissent de grands écarts de scolarisation, avec de fortes inégalités entre catégories sociales et entre villes et campagnes.

Dans ses récents travaux récompensés par le prix Ribot de psychologie scientifique, le chercheur Sébastien Goudeau montre comment la pratique de l’enseignement aujourd’hui amplifie des inégalités sociales préexistantes. De quoi inspirer des pistes inédites pour enrayer cette mécanique.

Au collège Edouard-Vaillant, classé REP, à Gennevilliers, un laboratoire de pédagogies innovantes donne le goût de l'école à certain.es élèves exclu.es du système. Grâce à l'investissement de quelques professeur.es, cette classe est devenue une famille pour des ados souvent en prise avec la précarité.

Au départ, ce lycée de Seine-Saint-Denis cochait toutes les cases de l'échec scolaire : milieux défavorisés, département en souffrance... À l'arrivée, l'établissement fait mentir la fatalité bourdieusienne liée à l'assignation sociale, affichant un taux de réussite au bac de 91 % en 2023.

La plateforme centralisée d'accès aux études supérieures est devenue le grand rite d'entrée dans la vie adulte, remplaçant celui du baccalauréat, diplôme désormais dévalorisé. Depuis sa création il y a sept ans, les critiques ne cessent toutefois de pleuvoir, à gauche comme à droite, ciblant son effet discriminant à l'encontre des classes populaires ou, au contraire, des classes favorisées. Parcoursup, symptôme de nos divisions ? Sommaire. Qui a peur de Parcoursup ? Usine à stress ou garantie de transparence ? "Au final, j'ai l'impression que ça les paralyse".

Alors qu’il compte le plus d’élèves en situation de handicap, le lycée pro pâtit d’un manque de politiques spécifiques. Orientation subie des élèves, encadrement insuffisant, déficit de formation pour les enseignants, problèmes de sécurité… La situation est préoccupante.