Conçu comme un havre où le temps semble suspendu, le film du Palermitain, adapté du roman d'André Aciman, est tout entier dévolu à l'éclosion du sentiment amoureux. Et à la brûlure du désir.

La série signée par le réalisateur de "Call Me by Your Name" chronique une amitié fusionnelle pour mieux ausculter l'adolescence hors des conventions genrées, et l'éprouver à la rugosité du monde des adultes.

Récit initiatique homosexuel, "Call Me by Your Name" frappe par son sensualisme et sa maîtrise. Le film, qui sort en France le 28 février 2018, figure comme l’un des favoris aux Oscars.

Dans "Call Me by Your Name", le film-événement qui sort fin février 2018 dans l'Hexagone, il vole la vedette au plus chevronné Armie Hammer. Nommé à 22 ans aux oscars, le Franco-Américain Timothée Chalamet dégage un charme candide et une énergie juvénile irrésistibles. Dialogue avec une des grandes stars en devenir du cinéma US.

Il a joué dans "lnterstellar", de Christopher Nolan, ou encore dans la série "Homeland"... A 22 ans, Timothée Chalamet est la nouvelle coqueluche d'Hollywood. L'acteur est à l'affiche de deux films en salle mercredi 28 février 2018 : ''Lady Bird", de Greta Gerwig, et surtout "Call Me by Your Name", de Luca Guadagnino, qui lui vaut d'être nommé pour l'Oscar du meilleur acteur.

En Italie, à l'été 1983, un Apollon américain fait tourner la tête d'un fils de bonne famille. Après son remake de "La Piscine" et en attendant celui de "Suspiria", le fétichiste Luca Guadagnino transforme un script de James Ivory en une éblouissante odyssée du désir.

A l'affiche de «Call Me by Your Name» et de «Lady Bird», Timothée Chalamet, 22 ans, est nommé aux Oscars face à Daniel Day-Lewis.

L'homosexualité a longtemps été invisible ou masquée sur grand écran. Le réalisateur de "Call Me by Your Name" raconte sa progressive apparition, en neuf films majeurs.

Dans la torpeur d'un été italien des années 1980, deux jeunes hommes tombent amoureux. De leur idylle balbutiante jaillissent un tourbillon d'émotions contradictoires et un récit universel sur la naissance du désir. Une oeuvre de peu de mots, bercée de nostalgie.

Le remake de "Suspiria" par Luca Guadagnino attise les passions. Faut-il l'adorer ? Le haïr ? L'encenser ? Le brûler ? On a posé la question à Bruno Forzani, Pascal Laugier et Nicolas Saada, trois cinéastes vouant un culte à Dario Argento et son chef-d'oeuvre horrifique de 1977. Présence d'une interview de Luca Guadagnino : "J'aime tellement "Suspiria" que je voulais le posséder".

Cinéaste d'origine italienne tournant souvent aux États-Unis, Luca Guadagnino possède une vision du monde qui pourrait en faire un auteur, même si ce terme a aujourd'hui perdu de sa pertinence. Né à Palerme en 1971, il entre en cinéma après avoir soutenu une thèse sur Jonathan Demme, auteur d'un classique du cinéma d'horreur, "Le Silence des agneaux" (1991), mais également de "Philadelphia" (1993), sur les discriminations dont sont victimes les homosexuels et les personnes atteintes du sida, le premier film du genre à Hollywood.

Il vit en Italie mais tourne en anglais. Connu du grand public depuis "A Bigger Splash" et "Call Me by Your Name", le réalisateur Luca Guadagnino enchaîne des films virtuoses pour les uns, maniéristes pour les autres. Avec, au générique, des stars hollywoodiennes séduites par ses rôles à contre-emploi et qu'il habille de costumes signés de grandes marques de mode. Un milieu que cet hédoniste, venu au cinéma grâce à ses talents de cuisinier, connaît bien et pour lequel il signe des clips publicitaires.