En 1917, en Russie, la révolution d'Octobre bouleverse l'ordre social. Quel est l'impact de cette nouvelle société sur la création ? Au Grand Palais, l'exposition "Rouge. Art et utopie au pays des soviets" répond à cette question, de la première utopie des années 1920 au réalisme socialiste des années 1930-1940.

Le musée d'Orsay redonne une identité aux Noirs anonymes qui prirent la pose face à Géricault, Nadar ou Matisse.

C'est aux lisières de l'art, de l'urbanisme et de l'architecture, de la main et de la machine, de la copie et de l'original, que les fictions et les projets inventés par l'artiste, présentés ce mois-ci à Tours, nous transportent depuis les années 1990.

L'annulation de la Fiac, la crise économique mondiale et la "Art Fair fatigue" remettent en cause le système des foires internationales. Sommaire. La Fiac n'aura pas lieu. Les galeries peuvent-elles se passer des foires ?

Il y a toujours le moment dans le parcours d'un artiste où celui-ci tout à coup accède à l'entière maîtrise de son art. Pauline Bazignan en est là. On le constatera à Private Choice, le petit salon parallèle, en 2020, à une non-Fiac (19-25 octobre) puis, en 2021, dans une exposition personnelle à la galerie Praz-Delavallade, à Paris.

A Moscou, la deuxième édition de la Triennale d'art contemporain russe, "A Beautiful Night for All the People", se tient au centre d'art Garage du 11 septembre 2020 au 17 janvier 2021. Jouant cartes sur table, ses deux organisateurs, Valentin Diakonov et Anastasia Mitiouchina, y bousculent le commissariat politiquement correct et restaurent le jugement entre pairs. Quant à notre collaborateur Thibaut de Ruyter, on va vérifier qu'il joue pleinement la transparence.

Abdelkader Benchamma est un formidable dessinateur qui intervient aussi bien sur papier qu'in situ. Sébastien Planas revient sur l'exposition qui s'est tenue à l'automne 2020 à la galerie Templon de Bruxelles (3 septembre-24 octobre 2020), tandis que l'artiste expose du 28 novembre 2020 au 30 janvier 2021 à la ADN Galeria de Barcelone.

Face à la crise sanitaire, l'annulation en chaîne des grandes foires internationales et aux enjeux écologiques, le monde de l'art se réinvente en imaginant d'autres espaces et formes d'exposition. Panorama, à Paris et en région parisienne, de ces propositions.

L'artiste italien, "jeune voyant des choses" comme l'a qualifié André Breton, inspira largement les surréalistes... Une exposition lui est consacrée à Paris.

En marge de son festival d'animation, Annecy propose du 1er juin au 2 octobre 20107, une très belle exposition intitulée "Chine, art en mouvement", dédiée aux artistes chinois oscillant entre cinéma d'animation et art contemporain. Bernard Génin livre son compte-rendu.

La rétrospective et l'exposition gui se sont tenues au Centre Pompidou (23 novembre - 7 Janvier 2018) et la nouvelle édition d'un beau recueil de ses textes réunis et introduits par Christa Blümlinger, "Reconnaître et poursuivre", ont permis d'embrasser l'oeuvre monumentale d'Harun Farocki dans sa multiplicité, en montrant la moitié de la centaine de films et d'installations réalisée entre 1966 et 2014, année de sa disparition.

L'exposition «Enfers et fantômes d'Asie» (3 avril- 15 juillet 2018, au musée du quai Branly), organisée sous la direction de Julien Rousseau et Stéphane du Mesnildot, célèbre l'imaginaire attaché aux mondes infernaux et aux spectres dans les arts visuels d'Asie orientale et du Sud-Est. Les films d'épouvante japonais et thaïlandais, convoqués en grand nombre, y apparaissent dans tout leur mystère.