Célèbre pour ses emballements de monuments, Christo, disparu en mai, n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Alors que le Centre Pompidou consacre une rétrospective au plasticien d’origine bulgare et que son projet d’enveloppement de l’Arc de triomphe devrait être réalisé au printemps, un dossier secret circule dans son pays natal. Dans les années 1980, l’ancien régime communiste avait envoyé l’un de ses sbires jusque dans l’atelier new-yorkais du maître, qui avait coupé les ponts avec Sofia trente ans plus tôt. Et l’espionne serait tombée en admiration devant l’artiste.