Les outils basés sur l'apprentissage automatique ont l'inconvénient d'impressionner leurs utilisateurs humains. Ceux-ci acceptent trop facilement les résultats fournis, même quand ils sont faux.

L'apprentissage automatique qui a mené aux chatbots Bard ou ChatGPT a nécessité l'usage de gigantesques volumes de données puisées en vrac sur le Web. La pratique commence à poser des problèmes à la fois techniques et légaux.

Pour booster les performances des intelligences artificielles, certains chercheurs tentent de s'inspirer du fonctionnement du cerveau humain. Avec des résultats prometteurs.

Analyser des images, catégoriser des produits, enregistrer des phrases... Les « micro-travailleurs », chevilles ouvrières de l'intelligence artificielle, exécutent en ligne des tâches courtes (rapportant entre quelques centimes et quelques euros) pour des clients qu'ils ne connaissent généralement pas, via des plateformes spécialisées. Selon l'étude DiPLab, ils seraient plus de 300 000 en France.

Les progrès de l'apprentissage automatique s'accompagnent de promesses d'autonomie pour les robots. Mais l'entraînement à partir de données comporte des limites. Des projets fondés sur l'apprentissage par expérience et par tâtonnement émergent.