En distribuant des terres à de jeunes urbains, Poutine veut repeupler la région de Vladivostok et contenir la "menace" chinoise.

A qui sont la terre et les forêts ? Qui peut s’y ins­tal­ler libre­ment ? Prônant « la déso­béis­sance fer­tile », certain.es éco­lo­gistes offensif.ves, mais aus­si de simples citoyen.nes désireux.ses de construire leurs habi­tats légers en pleine nature, s’établissent sur des ter­rains qui ne leur appar­tiennent pas. Au risque de se frot­ter à la jus­tice, mais dans l’espoir de faire bou­ger les lignes.

Terre de la mafia, l’île regroupe quasiment 40 % des biens confisqués à la criminalité organisée. Des ressources qui tardent à être restituées à la collectivité malgré un potentiel avéré.

Considérée comme le deuxième grand propriétaire immobilier du pays, l’Eglise grecque-orthodoxe vend à des sociétés-écrans ses biens à prix modiques, mettant en péril leurs habitants, qui risquent de perdre leur logement.

En Angleterre, 92 % des champs et des forêts sont fermés au public. Une aberration pour Nick Hayes, qui résiste à sa manière en pratiquant une intrusion non violente dans les domaines privés.

Dans les forêts du Brésil et du Pérou, des mineurs, des éleveurs et des bûcherons illégaux envahissent les terres des derniers peuples isolés.

Au nord de la Patagonie un milliardaire britannique possède une propriété grande comme Paris. Au fil des ans, il a tout acheté : rivières, plans d'eau, montagnes, élus, commerçants locaux. Mais pas la population qui se rebelle afin de défendre ses ressources naturelles.

Le bail réel solidaire est uniquement destiné aux personnes disposant de ressources limitées dont le plafond, révisé chaque année, dépend de la zone géographique (zonage A, B et C) où se situe le bien immobilier. L'objectif ambitieux d'exonérer l'occupant de la prise en charge du coût du foncier peut susciter, dans certains cas, des impasses économiques pour l'organisme de foncier solidaire. Si on ne peut que se réjouir de cet outil au service de la politique du logement, le temps est peut-être venu, après sept ans d'existence, d'envisager l'instauration d'un droit commun des baux réels.