Chaque jour, des femmes et des hommes ressentent le besoin de quitter la civilisation et de s'enfoncer dans la nature sauvage. Pourquoi ? Que cela dit-il sur la nature humaine ? Et sur la nature ? La réponse est dans les livres de Jon Krakauer, l'auteur d'"Into the Wild" et de "Tragédie à l'Everest".

De Philippe Jaccottet à Gary Snyder, une certaine poétique contemporaine lie l’éclosion du sens dans le poème à celle du monde, renouvelant l’un des motifs les plus anciens de la poésie, et dévoilant le fondement poétique du geste écologique.

Pour la sixième année consécutive, c'est le pays du Père Noël qui est proclamé le plus heureux du monde par l'ONU. Le Rapport mondial sur le bonheur (The World Happiness Report) classe, chaque année, 156 pays sur la base de sondages réalisés par l'institut The Gallup World Poll, selon six indicateurs-clés : le PIB par habitant, le soutien social, l'espérance de vie en bonne santé, la liberté, la générosité et le taux de corruption. Comment ce pays du Grand Nord, peuplé de 5,5 millions d'habitants, dame le pion aux autres nations situées dans des climats plus favorables ?

Rendre l'île Amsterdam, au milieu de l'océan Indien, à son écosystème original, c'est le projet un peu fou des terres australes et antarctiques françaises. Qui implique, d'ici un an, l'éradication de toutes les espèces animales introduites, volontairement ou non, par l'homme.

Pendant longtemps, préserver la nature a été synonyme d'intervention humaine : on recréait une mare, une prairie, on continuait à pratiquer l'élevage, la coupe du bois. Aujourd'hui, une autre approche fait son chemin dans le monde de la conservation : celle de parcs et de parcelles où les humains ne feraient... rien. Du parc américain Yellowstone aux Apennins italiens, cette idée, baptisée « rewilding »ou « réensauvagement », fleurit déjà sur des milliers d'hectares. En France, le plan biodiversité adopté en 2019 promet lui aussi une « pleine naturalité » pour un tiers des aires protégées.

En Patagonie chilienne et argentine, sous l'impulsion de la fondation Tompkins, les populations locales s'approprient un vaste programme de réensauvagement.

Il existe deux façons de chercher à effacer la séparation entre la nature et la culture.

Quand Kamel se prépare pour une chasse, il est aussi fébrile qu'un gamin à la veille de Noël. Pas pour le gibier, mais pour « les copains ». Et puis la nostalgie, celle de l'Algérie, qui nourrit toutes les conversations. L'article se poursuit par l'interview de Raphaël Mathevet, écologue et géographe, directeur de recherches au CNRS intitulée "Le sanglier a été désanimalisé". Présence d'une bibliographie.

Montagnes de déchets issues de l'exploitation minière, les terrils du Nord et du Pas-de-Calais sont de nos jours des trésors de biodiversité. À l'instar de celui de Pinchonvalles, préservé par l'association Eden 62.

La chanteuse revient avec un album, "Saisons", en deux parties. Alors que la première "Automne-Hiver" est déjà sortie, on se tourne vers celle à venir : "Printemps-Eté". En attendant, on a rencontré Pomme un matin frisquet dans un café, autour d'un carrot cake et d'un thé matcha. Et on a parlé de tout, sauf du carrot cake.

Le maître allemand du romantisme pictural, Caspar David Friedrich (1774-1840), fut le précurseur de la figuration d'un face-à-face de l'homme avec la nature aussi mystique que tragique, insistant sur le 'mood' ('Stimmung' en allemand), soit la manière dont le paysage peut influer sur notre humeur et notre humeur influer sur la manière dont on le regarde. Une vaste exposition à Hambourg, coup d'envoi de la célébration de ses 250 ans, explore les méandres de cette pensée anticipant l'anthropocène.

À force de nous croire "hors" de la nature, nous avons fini par la considérer comme une simple ressource, voire comme un adversaire. Pourtant, nous rappellent biologistes et philosophes, ce dualisme humains-nature est une illusion. Notre espèce ne peut survivre hors sol. Ce numéro du "1" invite à envisager autrement nos relations aux espaces naturels. Qui peut y accéder ? Qui doit décider de leurs usages ? Faut-il, paradoxalement, les posséder pour mieux les préserver ? Sommaire. Juste place, éditorial. Tu es refuge. Philippe Descola : "Les conflits d'usage sont très anciens".