C'est un artiste à rebours des modes, aux sublimes oeuvres d'un clacissisme épuré frôlant l'abstraction. Le très culte Joe Andoe expose chez Almine Rech. Ne le ratez pas.

Placée sous le signe du silence, l'exposition de Djamel Tatah au Musée Fabre mêle oeuvres récentes et anciennes. Le parcours thématique révèle la permanence de préoccupations conceptuelles chères au peintre depuis ses débuts, dans les années 1980.

Au-delà de l'image taboue, se profile un autre enjeu : qu'a-t-on le droit de représenter et comment ? Goya se le demande pour chacune des eaux-fortes qui décrivent les "Désastres de la guerre", comme autant d'instantanés de l'insoutenable. Oeuvre protestataire contre la violence qui enflamme l'Espagne avec le soulèvement du Dos de Mayo, elle ne défend à aucun moment une vision héroïque de la guerre pour, au contraire, se concentrer sur l'individu dans son isolement, sa vulnérabilité mais aussi sa bestialité et son aveuglement.

En une vingtaine d'années, Piet Mondrian est passé d'un réalisme scrupuleux au cubisme, puis à l'abstraction. Le musée Marmottan Monet, à Paris, dévoile l'oeuvre figurative du peintre, grâce à la collection de Salomon Slijper, léguée au Kunstmuseum de La Haye.

Au musée du Luxembourg, à Paris, une exposition honore l’âge d’or de la peinture anglaise entre le milieu du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Occasion d’admirer l'un des derniers chefs-d’oeuvre de Thomas Gainsborough, qui allie spontanéité et néoclassicisme.

Du 25 au 26 septembre 2019, deux dessinateurs de bande dessinée, Jean-Marc Troubet, alias Troubs, et David Prudhomme, ont réalisé une performance dans le fac-similé de Lascaux II, filmée par le préhistorien Marc Azéma. Ils nous racontent leur expérience.

De Madrid à Bâle, plusieurs expositions mettent Goya à l'honneur cette année 2020. Celle du musée d'Agen pose la question brûlante de son atelier. Pas si solitaire qu'on l'a dit, Goya n'a pas peint lui-même tous les Goya que nous admirons dans les musées.

A l'écart du bruit et de la fureur du XXe siècle, Giorgio Morandi a composé dans son atelier monacal de Bologne une oeuvre frugale et quasi monochrome. Une peinture énigmatique célébrée par ses pairs comme par les plus grands poètes ou photographes, et à laquelle le Musée de Grenoble rend aujourd'hui un sublime hommage. Portrait.