Jusqu'au 25 mai 2018, date d'entrée en vigueur du RGPD, la plupart des entreprises ont préparé leur mise en conformité en se focalisant sur le consentement des personnes à la collecte des données les concernant et en remettant à plus tard la question complexe de la durée de conservation de ces données collectées : comment savoir quand l'entreprise est obligée d'effacer les données personnelles qu'elle exploite ?

La Cnil, Commission nationale informatique et libertés, a lancé début 2020 une consultation publique sur son projet de recommandation relative aux modalités pratiques de recueil du consentement pour le dépôt de cookies. Elle préconise notamment de renforcer l'information des usagers d'un site web par rapport aux cookies, et également de leur laisser le choix de refuser tous les cookies. Pour la Commission, c'est à l'éditeur du site de prendre en charge ces missions et de les faire appliquer.

Les médias nous ont rebattu les oreilles avec le RGPD depuis quelques mois. Ce Règlement général sur la protection des données de l'Union européenne fonde en effet les bases d'une protection renforcée des données personnelles de tout citoyen ressortissant de l'Union.

Si les données constituent l'un des principaux actifs immatériels des entreprises, la légalité du processus de collecte automatisée est un préalable indispensable pour pouvoir valoriser ultérieurement ce patrimoine informationnel.

Selon la résolution adoptée par le Conseil d'Etat des droits de l'homme en mars 2017, « les droits dont les personnes jouissent hors ligne doivent également être protégés en ligne, y compris le droit à la vie privée ». En 2020, tout citoyen est désormais doté d'un double virtuel. Je suis à la fois un citoyen hors ligne et un citoyen en ligne. Mais sur quelles bases construire mon identité civile virtuelle et toutes les données dont je suis le seul et unique propriétaire ?

La protection des données personnelles mobilise les entreprises européennes, alors que l'échéance du RGPD (Règlement général sur la protection des données) se rapproche, avec une entrée en vigueur en mai 2018. Le grand principe ? En cas de vol de données, l’internaute devra être informé dans les 72 heures par l’entreprise et la responsabilité pourra être partagée avec le fournisseur de solution, le sous-traitant responsable de la fuite ou l’hébergeur, si c’est lui qui a été attaqué. Les éventuels manquements aux obligations imposées entraîneront des amendes.