L'expression "big data" est récemment apparue dans notre langage courant, dans le sillage d'Internet. De quoi s'agit-il ? Comment ces données sont-elles gérées et par qui ? Quels changements économiques, politiques et scientifiques induisent-elles ? Comment permettre aux usagers de maîtriser leurs données personnelles ?

Les cookies, c'est-à-dire les traceurs déposés sur le navigateur de l'internaute quand celui-ci visite un site, pourraient prochainement disparaître selon les volontés de Google et de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Si leur arrêt semble être synonyme d'une meilleure protection des données privées, il devrait surtout renforcer l'emprise des Gafam sur le numérique. En effet, la mise au ban de cet outil risque d'impacter le modèle gratuit d'Internet, avertissent les professionnels de la publicité.

Et si Facebook et Google nous rémunéraient pour les data que nous leur livrons ? Enquête sur le trésor le plus convoité du XXIe siècle, source de progrès, mais aussi d'inquiétude. Sommaire. Comment reprendre le contrôle. Koenig-Solly : à qui appartiennent nos data ? Le droit au secret. L'art de passer inaperçu.

Cryptage, manque de sécurité, réalité virtuelle... Eric Yuan, fondateur de l'appli star de visioconférence, répond en exclusivité au "Point".

Après son adoption au Sénat en première lecture, le projet de loi controversé « Sécuriser et réguler l'espace numérique » fait son entrée en séance publique à l'Assemblée nationale.

Les données numériques générées par tous les utilisateurs d'Internet sont finalement des données marchandes comme les autres. Et qui dit marchandise dit gouvernance, commerce, réglementation, mondialisation, etc. En 2019, certains grands groupes ont déjà bien pris conscience de la valeur des datas, notamment Google, Amazon, Facebook ou encore Microsoft, et se battent pour en garder le contrôle et faire en sorte que les Etats et institutions ne viennent pas les déranger. Toutefois, les tentatives de régulation de circulation et d'exploitation des données existent.

La vie privée et son respect constituent une sorte de kaléidoscope juridique. Ils interviennent dans plusieurs domaines du droit, principalement sur : le respect de la vie privée des particuliers au sens strict ; le respect de cette vie privée au travers de l'image de la personne ; la protection de la vie privée au travers de la réglementation des données à caractère personnel.

Après l'affaire Facebook-Cambrigde Analytica, les responsables politiques américains et européens commencent à s'occuper de la réglementation relative aux données personnelles. Les trois aspects que sont la collecte, l'analyse et l'exploitation des données posent des problèmes spécifiques. S'il est désormais certain que la protection des données va être réglementée, reste à savoir comment et au profit de qui. Explications et détails. Pas de chiffres.

Malgré une initiative entamée en 2011, le cloud souverain français est un échec. Le concept consiste à stocker les données en France, sur des serveurs français et à faire face aux leaders mondiaux dans le domaine du cloud computing. Mais 7 ans après sa mise en place, le cloud souverain Andromède n'est pas utilisé. Les administrations publiques et plus globalement l'Etat utilisent le cloud uniquement pour des tests et quelques fonctionnalités. En cause : les craintes liées à cette pratique.

Pourquoi cette offre d’emploi n’est-elle jamais arrivée jusqu’à vous ? Pourquoi n’obtenez-vous pas ce crédit ? La faute à vos données personnelles. Au-delà du ciblage publicitaire, elles sont désormais utilisées pour déterminer votre profil psychologique, professionnel ou financier. Il est temps de reprendre le contrôle, affirme "New Scientist". Le dossier se conclut par l'article intitulé "Mon clavier est un espion".

De nouvelles lignes directrices relatives à l'usage des cookies et autres traceurs ont été publiées par la Cnil, le 19 juillet 2019. Elles remplacent celles datant de 2013, devenues obsolètes depuis le 25 mai 2018, date de l'entrée en vigueur du RGPD, règlement général sur la protection des données. Le plus grand changement porte sur le fait que les sites web ne peuvent plus se reposer sur un consentement implicite pour déposer des cookies.