Désormais, les scientifiques savent utiliser l'énergie des ultrasons pour moduler l'activité du cerveau. Ils commencent à traiter des dysfonctionnements cérébraux, voire des maladies mentales.

Lsd, mdma, ayahuasca, racine de l'Iboga, champignons hallucinogènes, peyotl, kétamine, ils arrivent dans les labos.

De récentes découvertes pointent le rôle de dérèglements de l'organisme dans l'apparition de maladies psychiatriques. Fascinant, et prometteur pour les patients.

Dans un livre-enquête foisonnant, notre journaliste Dominique Nora raconte les expérimentations, menées dans de nombreux pays, en matière de "médecines psychédéliques". Un domaine où les psychiatres français s'aventurent à leur tour. Extrait en avant-première

Les pathologies psychiatriques s’expriment massivement par le corps. Comment fait-il signe ? Différents outils théoriques peuvent être mobilisés et diverses approches thérapeutiques engagées. Par ailleurs, la question du corps en psychiatrie ne se limite pas à celui du patient. Quelle place pour le corps du soignant dans la dynamique de soin ? Qu’il s’agisse de contenir et d’apaiser dans l’urgence ou de proposer des soins psychocorporels réguliers, comment fixer un cadre thérapeutique permettant au patient de retrouver un ancrage perdu et bouleversé ?

Grâce à ses "prescriptions muséales", Bruxelles permet à ses habitants souffrant de maladies psychiques ou physiologiques de bénéficier de visites personnalisées gratuites dans les institutions culturelles. Et s'impose ainsi comme l'une des villes pionnières en muséothérapie.

Quinze minutes dans un air à 90 °C : le sauna est un coup de fouet pour le corps et le cerveau. À la clé : relaxation, chute du stress, émotions positives… Une pratique qui pourrait même être utilisée contre l’anxiété et la dépression.