Si Rome demeura longtemps la Ville d'où le destin du monde était décidé, la mobilité des princes dans les provinces devint dès Auguste l'un des aspects du métier d'empereur. Hadrien, Marc Aurèle, Septime Sévère ou Caracalla comprirent vite que voyager était une autre manière de gouverner.

Cet ouvrage présente les membres appartenant à de la dynastie des Julio-Claudiens, tous descendants du célèbre César. L'auteur évoque les lieux de leur histoire, leurs adversaires, leurs alliés et les grands événements qui leur sont associés.

En l'espace de cinq siècles, 88 empereurs ont régné sur l'Empire romain. Excepté une vingtaine qui moururent de mort naturelle, la plupart connurent une fin tragique, victimes de complots et d'assassinats. L'ouvrage relate les circonstances de ces règlements de comptes, ourdis par l'armée, la garde prétorienne ou l'entourage, provoqués par les divers excès des empereurs.

A travers une approche chronologique et thématique, ce manuel présente les fondements et les pratiques du pouvoir impérial à Rome, de sa mise en place à sa disparition en Occident. Il décrypte le fonctionnement des institutions et analyse les conditions d'exercice de ce pouvoir. Avec la liste des empereurs, des arbres généalogiques et une carte de l'Empire. ©Electre 2016

L'histoire de Jules César et de ses onze successeurs, d'Auguste à Domitien, élaborée sur le modèle des Vies des douze Césars de Suétone. Les mythes encore tenaces associés à cette dynastie sont remis en cause. L'influence des femmes et des affranchis est également abordée. ©Electre 2019

Les empereurs romains racontés par leur fin, de César en 44 avant J.-C. à Romulus Augustule au Ve siècle : assassinats, suicides, maladies, morts au combat sont l'occasion d'évoquer un bilan, des regrets, des colères, d'ultimes férocités à travers lesquels l'historien cherche à deviner leurs dernières pensées. Des morts qui humanisent l'Empire dont ils ont été les maîtres absolus. ©Electre 2016

Le régime impérial est issu des guerres civiles qui affectèrent les institutions de la République romaine tout au long du Ier siècle av. J.-C. Toute l'habileté d'Octavien, héritier de César, consista à se présenter comme le restaurateur de la République tout en instaurant un pouvoir personnel. Mais ce subterfuge l'empêcha d'établir une règle de succession ouvertement héréditaire et constitua ainsi un facteur d'instabilité pour l'Empire romain. Grâce aux mariages et aux adoptions, de véritables dynasties purent néanmoins se constituer. Les empereurs se dotèrent progressivement des moyens d'administrer et de gouverner un territoire aussi étendu plus efficaces qu'à l'époque républicaine. Pour la gestion des affaires locales, le pouvoir impérial n'en devait pas moins s'appuyer sur les différentes communautés d'habitants de l'Empire, qu'il s'efforça d'organiser selon le modèle gréco-romain de la cité. Les premières vagues d'invasions qui affectèrent le monde romain au IIIe siècle provoquèrent une série d'usurpations et de dissidences. Toutefois, le pouvoir impérial en sortit plutôt renforcé et s'appuya alors sur le christianisme après l'avoir combattu. Après le partage de l'Empire entre les deux héritiers de Théodose Ier, en 395, la partie occidentale ne put résister aux nouvelles invasions de la fin du IVe et du Ve siècle qui la privèrent de ses provinces les plus prospères, devenues des royaumes barbares.

L'auteur analyse le métier d'empereur romain à travers douze études couvrant une longue période, du principat augustéen au tournant du IVe siècle. Il s'intéresse à l'empreinte du prince dans l'espace urbain, au temps de la commémoration et des fêtes, aux outils de consolidation d'un pouvoir en formation puis de sacralisation de la fonction impériale et au pouvoir normatif du prince. ©Electre 2020