Il n’existe pas encore de droit international de la science qui instituerait, garantirait, protègerait et encadrerait les sciences sur un plan universel. Pourtant, le besoin d’un tel régime juridique se fait désormais ressentir de manière pressante, en particulier si l’on cherche à éviter l’appropriation de la science par certains – États ou groupes privés – ou si l’on souhaite réglementer les recherches scientifiques potentiellement dangereuses, comme l’intelligence artificielle, la géo-ingénierie climatique ou l’édition du génome.

Politiste spécialiste des relations internationales, Bertrand Badie, auteur de "L’Art de la paix" (Flammarion, 2024), revient sur les attaques lancées par Trump sur la Cour pénale internationale.

La violence de la guerre et plus encore le bouleversement des frontières jettent sur les routes ou dans des camps des millions de réfugiés. L'urgence de la situation transforme le droit international et humanitaire.

Les traités de paix ont consacré le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, soulevant un énorme espoir dans les colonies. Un espoir bien vite retombé.

Dans son nouvel essai, l'historienne revient sur le concept de « civilisation judéo-chrétienne » et souligne ce que cette idée, invention récente dont elle récuse la pertinence, recèle de problématique. En particulier depuis l'éclatement de la guerre à Gaza et le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Avant même sa prise de fonctions, le président élu Donald Trump a dénoncé les coûts d'utilisation du canal de Panama pour les navires américains, pesté contre l'influence chinoise et menacé de saisir cette infrastructure. La longue histoire des ingérences de Washington dans l'isthme remonte au XIXe siècle ; elle illustre la transformation du rapport qu'entretiennent les États-Unis avec le droit international.