Des cinéastes, la plupart tournés essentiellement vers la danse, et quelques ethnologues expliquent leur regard sur la danse. La réflexion est menée sur la façon de filmer la danse et sur le rapport entre danse et cinéma : implique-t-il une démarche particulière ou fait-il partie de la définition même du cinéma avec ses règles d'espace, de temps et de mouvement.

Histoire des combats et des arts martiaux au cinéma. Etudie l'évolution des combats à mains nues dans les westerns italiens et dans les films d'espionnage européens, l'histoire du cinéma de sabre chinois, le wuxia pian, celle du cinéma de samourai japonais, le chambara, ainsi que l'histoire du cinéma épique occidental depuis les années 1920.

Que dit le cinéma sur la naissance des oeuvres, celles des autres arts ou les siennes propres ? Que nous apprend le cinéma sur la relation du créateur à son oeuvre et sur les opérations de création ? Les études ici réunies cherchent à répondre à ces questions à travers des exemples comme La belle noiseuse (J. Rivette), Quatre jours à Ocoee (P. Ferrand), les films de F. Wiseman ou R. Rosselini.

Adaptation cinématographique de Fantômas, des premiers films de Louis Feuillade en 1914 à la fameuse trilogie burlesque des années 1960, qui fit sortir de l'ombre un acteur comique de génie, Louis de Funès et une jeune première, Mylène Demongeot. Une étude à partir des archives inédites de la Gaumont, photos de tournage, maquettes d'affiches, dossiers de presse et documents promotionnels.

Conseils pour créer des personnages de films et rendre crédibles leur psychologie, leur psychologie psychodynamique et leurs troubles de la personnalité. Définit et présente à partir de personnages célèbres, huit grands profils psychologiques (antisocial, narcissique, obsessionnel-compulsif, etc.), les principaux troubles mentaux et sept types de troubles de la personnalité.

Etudes consacrées aux machines, bêtes et autres dispositifs loufoques et saugrenus inventés par Chevillard, Echenoz, Mendoza en littérature, Dietman, Baxter en arts plastiques, Sorin en vidéo, Geluck en bande dessinée, ou encore en danse, au cirque.

Kes (1970), Family (1971) et Sweet sixteen (2002) forment une trilogie autour d'un questionnement sur l'aliénation familiale. L'auteure s'attache à explorer ces univers oppressifs et répressifs en soulignant combien les problématiques vécues comme individuelles s'articulent toujours, chez Loach, au sein du collectif.

Pour l'anthropologue F. Laplantine, découvrir Tokyo, c'est d'abord se défaire des images et idées préconçues, se laisser surprendre, accueillir les émotions et observer la scène urbaine telle qu'elle se livre et s'expose. Il décortique également le cinéma japonais qui donne une autre vision de la ville et de la société japonaise, plus âpre, plus sombre ou plus angoissée.

L'amour transforme les êtres, l'amour fou les transforme follement : il les pousse aux extrêmes de l'incandescence, du sacrifice, de la jalousie, de la souffrance, de l'exil, à leur point de rupture avec la fadeur de la vie ordinaire. Thème littéraire inépuisable, l'amour fou suffirait à justifier, en plus, l'existence du cinéma. Seule la voyeuse et songeuse caméra pouvait montrer avec autant d'évidence les mille et une métamorphoses des corps et des comportements qu il provoque, montrer aussi l ébahissement et souvent la cruauté de la société envers ceux qui aiment trop. Parce qu'il réveille en chacun un désir d'absolu, le cinéma n'est donc pas étranger à votre envie de déclarer aujourd hui à qui vous devriez ou ne devriez pas : je t'aime à la folie !