Eclairage sur le dispositif de la rupture conventionnelle mis en place, en France, dans le droit du travail, en 2008 dans le cadre du débat sur la flexisécurité du travail et qui constitue un banc d'essai au contrat de travail unique. Ce dernier, proposé par le Mouvement des entreprises de France (Medef) dans le cadre des négociations sur l'emploi, en 2012, divise les syndicats et le patronat et éloigne la perspective du ″compris historique″.

Le Medef a trouvé son stratège. C'est en passant par la case patronat que cet esprit fécond, jadis proche du PC, a décidé de faire avancer ses idées. Face à un Etat qu'il juge myope et incompétent, il se présente comme un croisé de la société civile.

La patronne des patrons était arrivée à la tête du Medef en 2005, porteuse de tous les espoirs. Candidate à sa succession, elle va devoir effectuer une course d'obstacles d'ici à l'élection, en juillet prochain. Car elle a multiplié les faux pas et beaucoup déçu.

Malgré des propos rassurants de François Hollande et un entretien avec Jean-Marc Ayrault, les rapports entre Laurence Parisot et le gouvernement restent très tendus.

La présidente du Medef surfe sur l'accord sur le marché du travail pour prolonger son règne, mais ses chances sont compromises...

L'élection au Medef sera décisive pour l'avenir du paritarisme. Atoutset faiblesses des principaux candidats.

Assuré d'être élu le 3 juillet 2013 à la tête du Medef, le PDG de Radiall a modéré son discours de campagne très radical. Son obsession ? Restaurer la compétitivité des entreprises françaises.

Au moment de l'élection de Pierre Gattaz à la présidence du Medef, le sociologue radiographie dans un essai l'organisation patronale et mesure son pouvoir.

Analyse de ce sociologue : Laurence Parisot a été réélue à la tête d'une organisation divisée, en manque de stratégie lisible, peu investie par les grandes entreprises comme par les PME.

Débat d'idées entre Véronique Descacq, secrétaire générale de la CFDT, et Jean-Charles Simon, ancien directeur général délégué du Medef, sur le rôle des organisations syndicales et patronales dans le paysage économique et social français. Deux visions opposées qui s'affrontent notamment sur les sujets de la construction du droit du travail, de la gestion de la protection sociale, des réformes sociales, de la gestion de l'assurance-chômage, du paritarisme...

Il a passé sa vie à vouloir faire autre chose que son père Yvon, président du CNPF du temps de François Mitterrand, et le voilà aujourd'hui à la tête du Medef, à rejouer les mêmes scènes face à François Hollande.

Des aides et pas d'embauches ! Pour l'exécutif, qui s'est engagé à une baisse des charges de 40 milliards d'euros d'ici à 2017, la balle est dans le camp du patronat. Mais jouera-t-il le jeu ?