Jacob Rees-Mogg, le député icône des conservateurs, nous parle du Brexit, de la “Moggmania”, et nous explique pourquoi sa nounou a toujours raison.

Démissions de ses ministres, divisions internes et Brexit au point mort : le gouvernement de Theresa May prend l’eau de toutes parts. Elle seule peut reprendre les choses en main.

Le référendum sur la sortie de l'Union européenne les avait laissés groggy. Mais le 1er octobre 2017, 30 000 partisans du "in" ont manifesté dans les rues de Manchester. Pour beaucoup, cette marche aux vertus cathartiques était une première. Affranchis des partis, snobés par les médias, les anti-Brexit tentent de mobiliser l'opinion en organisant la résistance sur les réseaux sociaux. Avec l'espoir d'un second vote pour renverser la vapeur.

Dans le nord-est de l'Angleterre, ce bastion favorable à la sortie de l'Union européenne cultive le souvenir de sa grandeur passée, imperméable aux réalités du présent. Pour le moment...

Remise en question des lois passées depuis l'adhésion de la Grande-Bretagne à I'UE en 1973, "statut à la carte", entente commerciale sur le modèle canadien ou absence d'accord... A dix-huit mois de l'échéance, le Royaume-Uni se retrouve dans une impasse. Sommaire. Les cinq scénarios britanniques. Denis MacShane, le twist du brexit.

En dépit d’un accord sur les termes du divorce entre le Royaume-Uni et l’UE, qui doit être validé lors du Conseil européen des 14 et 15 décembre 2017, l’avenir reste rempli d’inconnues et nourrit les divisions. Sommaire. Les Britanniques peuvent remercier l’Irlande. “Ils sont morts de peur à l’idée qu’on s’en aille !”.

La crise censée pousser les électeurs à regretter la rupture avec l’UE ne s’est pas produite, constate le journal phare des anti-Brexit.

Quand ils sont en panne d'argument, les adeptes du Brexit - Nigel Farage en tête - invoquent le géant de l'été 1940. Churchill, européen d'élite ou partisan inébranlable du "splendide isolement" ?

Le deal conclu par Theresa May avec Bruxelles revient peu ou prou à rester dans l’UE, s’indigne dans "Spiked" ce fervent partisan du Brexit. Pourtant, souligne le "Daily Telegraph", la Première ministre a obtenu le meilleur accord possible, compte tenu du revers subi lors des législatives de 2017 et de l’hostilité générale à son égard.

Confrontée à une révolte de ses propres députés conservateurs, la Première ministre a repoussé le vote sur le Brexit prévu mardi 11 décembre 2018 au Parlement. En coulisses, on fourbit les armes en vue de sa succession.

Dirigeante du Parti unioniste démocrate, soutien de la Première ministre britannique, Arlene Foster refuse de donner son aval à l’accord sur le Brexit. Une intransigeance qui pourrait mener à son pire cauchemar : la réunification de l’Irlande.

Le rejet massif de l’accord sur le Brexit par le Parlement, mardi 15 janvier 2019, a renforcé l’incertitude concernant les modalités de sortie de l’Union européenne. Au point que, sur les réseaux sociaux, on s’organise pour faire face à un "no deal".