Aloïs Brunner, le ımeilleur hommeı d'Adolf Eichmann, a vécu quarante ans en Syrie à l'ombre de la dictature du clan Assad. Pour prix de sa protection, l'ancien ingénieur nazi de la solution finale a transmis son ısavoir-faireı. Un pacte de sang noué dans les années 1960.

Depuis tôt le matin, en ce 15 février 1933, Giuseppe Zangara marche, ou plus exactement zigzague dans le Bayfront Park de Miami. Immigré calabrais, Giuseppe est arrivé en 1923 aux États-Unis. Il a 30 ans. Il est anarchiste, solitaire, un peu dérangé, pas très en forme, complexé par sa très petite taille et il veut abattre un président des Etats- Unis – après avoir raté il y a dix ans, confiera-t-il au FBI, le roi d’Italie, Victor- Emmanuel III. Giuseppe n’imagine sans doute pas à quel point il tient l’avenir du monde dans sa main droite, qui serre un calibre 32.

Fin septembre, à 96 ans, Irmgard Furchne, ancienne secrétaire au camp de concentration du Stutthof, s'enfuyait de sa maison de retraite pour échapper à son procès. Rattrapée par la police, elle comparait aujourd'hui devant les juges.

On a longtemps pensé que l’extermination des Juifs avait été tenue secrète. Or d’innombrables pièces d’archives dispersées de par le monde montrent aujourd’hui que ce n’est pas le cas. Quelle a été l’attitude des uns et des autres face à l’innommable ? Sommaire. Shoah. Ceux qui savaient, ceux qui pouvaient, ceux qui taisaient, introduction. CEUX QUI SAVAIENT... La filière polonaise. Une presse libre mais bien discrète. Que savaient les dirigeants de Vichy ? Brésil : trouble jeu. Juifs de Palestine : le désarroi. Ils et elles ont dit. CEUX QUI POUVAIENT...Bombarder Auschwitz ? Oui...

L'écrivain Marc Weitzmann se demande comment, à l'image de la polémique Guillaume Meurice, un même rire peut unir ceux qui se disent nazis et ceux qui se croient antifascistes...