L’annonce d’une candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat a soulevé des manifestations populaires massives dans toute l’Algérie. C’est le mandat de trop pour un Président fantôme et un sursaut de dignité du peuple algérien face à une situation devenue absurde. L’historien Benjamin Stora retrace le long parcours de Bouteflika et analyse le fonctionnement d’un régime désormais mis à nu.

En 2018, assigné à résidence, le cinéaste et homme de théâtre russe Kirill Serebrennikov n'avait pu se rendre à Cannes pour y présenter son fllm,"Leto". Aujourd'hui, il crée "Outside" au Festival d'Avignon, une ode à la liberté inspirée de l'oeuvre du photographe et poète chinois suicidé Ren Hang.

Denise Ho, à Hongkong, le 16 juillet 2019. Elle est l’une des rares célébrités locales à s’être engagées dans le combat pro-démocratie. Depuis qu’elle a affiché son soutien au « mouvement des parapluies », en 2014, la chanteuse est interdite de toute activité en Chine.

La société algérienne semblait anesthésiée, les manifestations historiques de ces derniers mois ont prouvé qu’il n’en était rien. La victoire des Fennecs en Coupe d’Afrique des nations a sonné comme la consécration du réveil d’un peuple. Surtout dans une nation où le football est plus qu’un sport : une arme politique. Du combat pour l’indépendance à la dénonciation de la corruption, les supporteurs de l’USM d’Alger chantent depuis toujours leur rejet de toutes les oppressions. Leur hymne "La Casa del Mouradia" a même quitté les stades pour la rue.

La société algérienne semblait anesthésiée, les manifestations historiques de ces derniers mois ont prouvé qu’il n’en était rien. Eux ont été les premiers surpris. Figures intellectuelles et médiatiques vivant, pour certaines, à cheval entre la France et l’Algérie, ils n’attendaient plus grand-chose de leurs concitoyens. C’était là leur seul point commun. Car loin de former une communauté unie, Kamel Daoud, Boualem Sansal, Yasmina Khadra, Mohamed Sifaoui et les autres portaient des regards différents sur leur pays, parfois jusqu’à l’affrontement.

Le 26 juillet 2019, Valery Gorbunov, chef de la commission électorale de la ville de Moscou, a entériné la décision d’interdire les candidatures de Mme Sobol et d’une soixantaine d’autres candidats indépendants aux élections locales du 8 septembre. Interprétée comme un déni de démocratie, l’annonce a provoqué une crise profonde au coeur de l'été, dont Lioubov Sobol est devenue l'un des symboles.

Après trois mois de manifestations pour la liberté et la démocratie à Hong Kong, la Chine dénonce toujours une ingérence étrangère. Le 70e anniversaire de la République populaire approche et, pour Xi Jinping, les célébrations risquent d’être ternies. La confrontation paraît sans issue, et la violence va crescendo. Cinq questions pour mieux comprendre les enjeux de cette crise. Sommaire. Qu'est-ce qui se joue vraiment ? Quel est le contexte politique ? Y a-t-il un risque d'intervention ? Les manifestants ont-ils raison ? Quels poids dans l'économie chinoise ?

Elle ne faisait pas partie du clan Bouteflika. Pourtant, la leader trotskiste est elle aussi poursuivie par la justice et détenue depuis plusieurs mois. Décryptage.

Aujourd'hui âgée de 97 ans, Joanna Penson est entrée en rébellion·contre l'envahisseur allemand dès septembre 1939. Arrêtée par les nazis, puis déportée à Ravensbrück, elle prend part à la résistance interne au camp, jusqu'à sa libération. Devenue médecin dans la Pologne communiste, elle s'engagera dans le syndicat Solidarité, auprès de Lech Walesa. Aujourd'hui encore, elle résiste aux dérives du parti Droit et justice, au pouvoir à Varsovie

Les mois passent et la protestation dans la cité-Etat ne faiblit pas. Lors d’une conférence donnée à Hong Kong le 25 septembre 2019, le chercheur en politique publique Ray Yep Kin-man est remonté aux origines coloniales de la ville pour analyser l’impasse dans laquelle se trouve le pouvoir chinois.

Des centaines d'Egyptiens ont bravé l'interdiction de manifester pour réclamer le départ du président Sissi... à l'appel d'un homme d'affaires en exil qui dénonce la corruption du régime militaire.

Depuis qu'elle doit jongler entre son parti, les marches du vendredi et son activité professionnelle, l'avocate n'a plus une minute à elle. Elle a accepté, pour "JA", le temps d'une interview, de mettre ses appels en attente. Et livre sa vision d'un mouvement populaire qui doit déboucher sur une réforme constitutionnelle. Selon elle, sans un rééquilibrage des pouvoirs qui permettrait de contrôler l'action du futur président, point de salut pour le pays.