Devoir se nourrir est un invariant de la vie humaine. L'accès à l'alimentation reste l'une des inégalités sociales les plus violentes de nos jours. Nourrir et réparer la planète, telle est l'immense mission qui est confiée aux agricultrices et aux agriculteurs.

Les Émirats ont l'un des climats les plus chauds et secs de la planète, mais ils cherchent malgré tout à cultiver en plein désert. Comment ? En misant massivement sur l'agriculture high-tech. Objectif pour la pétromonarchie : sortir de sa très grande dépendance alimentaire et ouvrir la voie à de nouveaux débouchés économiques.

Avec la raréfaction de l'or bleu et le réchauffement climatique, l'agriculture doit s'adapter pour répondre aux besoins toujours croissants des cultures et des élevages. Pour subvenir à nos besoins alimentaires, on estime que 1000 litres d'eau sont nécessaires par jour et par personne. Un défi permanent. L'analyse se poursuit par l'article intitulé "Comprendre les enjeux des mégabassines en 6 questions".

Le pays mise sur les "usines à légumes", des fermes verticales qui peuvent produire jusqu’à 30 000 salades par jour, pour enrayer le déclin de son agriculture.

L'autoproduction, qui inclut la culture de fruits et légumes, la fabrication de conserves et l'élevage de poules, gagne en popularité en France, motivée par une quête d'autonomie, des préoccupations écologiques et des considérations économiques. Selon l'Observatoire Gamm vert de l'autoproduction, 70% des Français pratiquent au moins une activité d'autoproduction, représentant 32 millions de personnes, avec une dépense annuelle moyenne de 200 euros par individu.

La troisième révolution agricole a commencé. Elle promeut une production plus écologique, respectueuse des terroirs et des consommateurs. Mais attention à ne pas exclure trop vite d'autres modèles, avertit la géographe Sylvie Brunel, notamment dans les régions où subsistent la faim et l'insécurité alimentaire.