Touchée quotidiennement par des tirs de roquette, la population de la capitale ukrainienne déploie une énergie considérable pour aider les combattants et les victimes de l’agression russe.

Dans la grande ville près de la frontière polonaise, l’entraide internationale et locale s’organise pour subvenir aux besoins des déplacés arrivés de tout le pays, un mois après le début du conflit.

Un réseau d’entraide s’organise entre les milieux de la culture et le pays frappé par la guerre. Certains lieux accueillent des artistes ukrainiens, mais aussi des Russes dissidents en exil. Une urgence qui s’inscrit déjà dans la durée.

Le désastre n’est pas imminent, mais il reste pour le moins inquiétant.

Un mois après le début de l’invasion de l’Ukraine, le conflit s’enlise peu à peu dans une guerre de tranchées qui ne contente personne. D’un côté, une armée russe déjà̀ décimée – près de 10 000 morts selon un document publié par erreur par Moscou –, contrainte à une fuite en avant dans la violence pour écraser son adversaire. De l’autre, des forces ukrainiennes dont la résistance acharnée n’empêche pas le martyre des populations civiles, que ce soit à Marioupol, Kharkiv ou Louhansk. Comment dès lors mettre fin à cette guerre meurtrière ? Y a-t-il un scénario pour la paix ?

Alors que Kiev accuse Moscou de masser des troupes à ses frontières, de simples civils s’entraînent non loin de la capitale ukrainienne en vue de résister par les armes. "Oukraïnska Pravda" en a rencontré certains.

Alors que les troupes russes se déploient à la frontière ukrainienne, faisant craindre un conflit entre les deux pays, le géopolitologue russe de renom Fiodor Loukianov conseille à Kiev de se méfier des paroles rassurantes de Washington quant à sa volonté de le défendre. Sommaire. L’illusoire "soutien indéfectible" de l’Occident. Le but du Kremlin ? Déstabiliser Kiev.

Depuis le Brexit, Londres veut redevenir une puissance mondiale. En attestent l’accord de partenariat signé avec Kiev et la récente incursion dans les eaux de Crimée, estime un expert russe.

Face à la menace d’invasion de l’Ukraine par la Russie, Washington prône le dialogue. Mais le maître du Kremlin se sait en position de force, affirme ce chroniqueur russe.

Face à la menace russe, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont décidé de livrer des armes à l’Ukraine. L’Allemagne s’y refuse. Une position qui divise la rédaction de ce journal berlinois.

Confrontés à la menace d’une invasion russe, les Ukrainiens sont divisés. Non pas entre partisans et adversaires de Moscou, mais entre ceux pour qui la guerre a commencé en 2014 et ceux qui se comportent comme si elle n’existait pas, écrit cet historien et chroniqueur ukrainien.

Le président français multiplie les initiatives en faveur d’une "désescalade" dans le conflit en Ukraine. "La prise de risque fait partie de son style politique", selon cette analyse allemande publiée quelques heures avant son déplacement au Kremlin.